L’indice de fécondité ou le nombre d’enfants par femme reste toujours élevé au Sénégal. En effet, selon les résultats de l’enquête de base de l’initiative sénégalaise de santé urbaine (Issu), le taux se situe entre 3,9% et 4,3% dans les départements. «Globalement ce que l’on retient comme on le sait, c’est que la planification familiale vise à améliorer la santé des populations à travers l’indice de la fécondité. Mais cette fécondité est élevée, de façon générale, au Sénégal et elle est plus élevée dans le monde rural que dans les villes» a renseigné, mercredi dernier, lors de la présentation des résultats du rapport, Salif Ndiaye le directeur du Centre de recherche pour le développement humain (Crdh) qui a réalisé cette enquête.
Il soutient qu’en termes de chiffres «on a entre 3,9% et 4,3% selon le département» avant d’ajouter : «Et c’est à peu près le même niveau dans le milieu urbain. Mais ce niveau bien que 3,9%, est encore élevé et on pense qu’il est possible d’intervenir encore pour améliorer le taux de prévalence qui, quand même, est bien plus élevé en milieu urbain. Il y a des efforts à faire». Revenant sur le déroulement de l’enquête, Salif Ndiaye de faire savoir : «C’est une enquête qui s’est déroulée à Dakar, Pikine, Guédiawaye, Mbao, Mbour et Kaolack.
Et à cette occasion, il y a un certain nombre d’informations qui étaient collectées au niveau des ménages et beaucoup d’informations l’ont été au niveau des stations de services, c’est-à-dire les structures de santé aussi bien du secteur privé que du secteur public». Aussi, dit-il : «Il y a deux types d’informations qui ont été collectés. Le premier concerne à apprécier quels sont les caractéristiques de la demande, en matière de planification familiale et le second volet a pour objet d’apprécier l’offre». Et sur la particularité des résultats de cette enquête, M. Ndiaye de préciser que «la grande particularité de cette enquête est dans une grande innovation, également, c’est que ça aurait été la première fois qu’on dispose de données dans chacune des zones.
Nous avons des informations qui sont statistiquement importantes à Dakar et c’est la même chose pour la ville de Mbour et de Kaolack». Ce qui lui fait penser que «c’est un élément clé car pour planifier il faut avoir des informations qui soient fiables». Il faut rappeler que l’Initiave Sénégalaise de Santé urbaine (Issu) est un projet quinquennal (2010-2014) visant à promouvoir la planification familiale, dans 6 villes du Sénégal. Et l’objectif global d’Issu est d’améliorer la qualité de vie des populations urbaines les plus démunies, habitant dans les grandes villes du Sénégal, en augmentant l’accessibilité, la qualité et l’utilisation des services de planification familiale.
12 Commentaires
Ma
En Mai, 2012 (18:34 PM)Yalnanouka Yallah may
Boy Thiaroye
En Mai, 2012 (19:13 PM)Si l'indice renvoie au nombre d'enfants par femme.
Mima
En Mai, 2012 (20:41 PM)Le Prof
En Mai, 2012 (20:50 PM)Mans
En Mai, 2012 (23:44 PM)de grâce laissons nos femmes produire.
Mme Diop
En Mai, 2012 (00:39 AM)Grimoldi
En Mai, 2012 (02:53 AM)Pman
En Mai, 2012 (10:39 AM)Abc
En Mai, 2012 (14:04 PM)Faire des enfants, c'est bien. Mais il faut les éduquer soit même.
Les éduquer, c'est d'abord s'en occuper, les nourrir et les inscrire à l'école.
Si possible, les éduquer dans un foyer, donc dans un cadre familial avec une maman et un papa.
Au Sénégal malheureusement, beaucoup de parents fuient leurs responsabilités.
Ils confient leurs enfants à des "marabouts" qui les obligent à traîner et mendier dans les rues : les talibés.
D'autres ne vont pas à l'école. Ils ont peu de chance de réussir dans la vie.
C'est ceux qui n'ont pas les moyens de s'occuper de leurs enfants qui en font plus.
Ainsi, le Sénégal ne sortira jamais du sous-développement.
Manso
En Mai, 2012 (15:50 PM)C'est d'ailleurs la raison pour laquelle tout développement profitable est impossible. Nous traînons d'ailleurs ce boulet de la surnatalité dans toute l'Afrique subsaharienne.
L'exemple de la Chine a été cité par @Grimoldi : mais justement si la Chine est devenue un des plus puissants pays du monde, c'est bien grâce à sa politique de l'enfant unique.
Quant à l'Egypte citée par @Mans, elle est en proie à des difficultés qui sont à mon avis insurmontables et ce du fait justement de sa surpopulation : sa densité de population par rapport aux terres habitables est en effet déjà pratiquement égale à celle du Bangladesh (1200 hab/km²!).
La seule issue pour nous est dans la direction de la "famille restreinte" et l'association « Démographie Responsable » peut nous y aider. N'hésitez pas à aller sur son site internet pour voir de quoi il retourne.
Cordialement à toutes et à tous.
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En Mai, 2012 (19:56 PM)K
En Mai, 2012 (18:17 PM)Participer à la Discussion