Avec les travaux dont une bonne partie n'est pas encore terminée, les automobilistes sont confrontés à de réels problèmes de sécurité et de fluidité de la circulation. Des routes entrecoupées, des canaux à ciel ouvert, des déviations en tout genre et une cohabitation habituelle avec des bulldozers et des camions des sociétés qui ont en charge les travaux. Mais, c'est presque fini, car la plupart de certains axes sont quasi-prêts surtout pour accueillir les hôtes du Sénégal qui feront le déplacement à Dakar pour les besoins du sommet de l'Oci. Cependant, il est opportun de se poser certaines questions. Est-ce que les bonnes routes sont faites pour les automobilistes d'un calibre moyen ? Est-ce qu'elles sont faites pour les piétons, vendeurs en tout genre et même mendiants ? En effet, avec les travaux de réfection, de réhabilitation, d'embellissement et d'agrandissement des routes de la capitale qui ont également enfanté des ponts, un réel problème se pose. La sécurité des automobilistes et des piétons. Cependant, pour l'ensemble des accidents notés un peu partout dans la capitale, la source est à regarder au niveau de l'indiscipline des deux catégories de personnes déjà citées. Et pour cause. Les automobilistes tous confondus ou presque, pensent qu'il faut rouler et ne pas penser à une sécurité globale. Aussi, au volant de leurs véhicules, chacun s'attelle à aller plus rapide que l'autre. Aucun panneau de signalisation n'est respecté à défaut de forcer le passage. À titre d'exemple, c'est au niveau de l'autoroute que le pire est à redouter. Sur l'axe du pont de Hann menant au croisement de la Patte d'oie, c'est le danger permanent qui guette les automobilistes et les piétons qui éprouvent d'énormes difficultés pour joindre l'autre bout de la route. Même s'il ne faut jamais traverser une autoroute à pied, les piétons ne tiennent nullement compte de cet état de fait. Inéluctablement, des cas d'accidents sont notés et relevés. Dans la même mouvance, mendiants et vendeurs en tout genre se mêlent et s'entremêlent aux véhicules sur des axes où le danger est quasi permanent. Sur le même registre, il arrive que des automobilistes s'arrêtent pour laisser passer des piétons. Et, à cet instant, une réelle somnolence, indiscipline et insouciance caractérisent de nombreux piétons, qui prennent leur temps sans tenir en compte des minimes problèmes de sécurité routière. Taxis, cars rapides, certains véhicules particuliers et cars Ndiaga Ndiaye, montrent et dévoilent une chose essentielle ; une indiscipline notoire et caractérisée. Même son de cloche chez les piétons en tout genre. Entre, indiscipline, accidents et morts, c'est la trilogie meurtrière sur les axes routiers de la capitale.
Bus Tata, les nouveaux seigneurs de la route…
Depuis leur lancement et leur mise en circulation qui, normalement, marcherait vers la destination qui mène au remplacement progressif des cars rapides, les bus Tata ont raté le premier démarrage relatif à la sécurité. Avec des chauffeurs qui ont les mêmes attitudes et comportements que les autres véhicules de transport urbain, ils sont littéralement devenus les nouveaux seigneurs de la route. Bondés à craquer, ils ne respectent rien, ni personne et foncent à vive allure sans se soucier qu'ils transportent des dizaines et des dizaines de passagers. Tout âge compris. À éviter, surtout lorsque l'on fait partie d'une catégorie de piétons qui rappelle insouciance et indiscipline. À côté, les bus de Dakar Dem Dikk adoptent la même démarche et se révèlent également éléments de la route à éviter. Avis partagé par la quasi-totalité des personnes approchées, qui chaque jour sont à bord ou à côté de ses véhicules. Et, en attendant la mise en place des bordures de sécurité, éviter de rouler à vive allure sur l'axe du pont de Hann menant au croisement de la Patte d'oie, où les agents chargés de la circulation doivent veiller au grain nuit et jour. Avec les agressions qui y sont fréquentes, surtout au niveau des Maristes, les populations vivent avec la peur au ventre.
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