A travers son organe subsidiaire, l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD) avec l’appui du Centre de suivi écologique du Sénégal (Cse), a tenu un atelier régional francophone sur les finances du climat. Cette rencontre de trois jours (16, 17 et 18 mars) a vu la participation de 13 pays francophones d’Afrique. Et a pour but de renforcer les capacités des pays francophones à avoir un meilleur accès aux finances sur le climat, à travers la promotion de la coopération sud-sud.
Selon Alioune Fall, directeur de l’OIE « nous avons fait un pas en avant dans le domaine des négociations sur le climat avec l’adoption d’un accord historique à Paris, accord qui prévoit, de maintenir l’augmentation de la température en dessous de 20 c et de poursuivre les efforts pour limiter cette hausse à 1,50 c. Les pays, surtout nos pays en développement, particulièrement vulnérables au changement, ont besoin de maintenir, de financer toutes ces mesures qui ont été adoptées lors de la Cdp en vue de leur mise en œuvre réussie », dit-il.
« Le présent atelier vise à vous permettre de connaitre les opportunités de financements des engagements de nos pays en matière de lutte contre les changements climatiques, notamment nos contributions déterminées nationales», a –t-il-dit. « Nombreux sont nos pays qui sont exposés aux effets néfastes du changement climatique avec comme corollaires, d’une part, l’élévation du niveau marin entrainant divers phénomènes comme l’érosion côtière, l’intrusion saline dans les terres agricoles, la salinisation des ressources en eau et la destruction des infrastructures et, d’autre part, des phénomènes extrêmes tels que les inondations, les pluies hors saisons, les fortes variations pluviométriques pour ne citer que ceux-ci.
C’est dans ce sens que le Sénégal, à l’image de plusieurs pays africains frères, a travaillé sur ses contributions prévues et déterminées au niveau national », a déclaré Souleymane Diallo, directeur de cabinet du ministère de l’Environnement. « Le fonds vert constitue l’engagement financier des pays développés vis-à-vis des pays en développement pour faire face aux efforts de lutte contre les changements climatiques. Il sera de 100 milliards de dollars par an à partir de 2020.
Le fonds mobilise à la fois des ressources publiques et privées pour les financements des projets d’amélioration et d’adaptation dans les pays en développement. Le fonds vert s’est doté de 10, 2 milliards de dollars de promesses de dons. En janvier 2016, les contributions signées sont de 6,8 milliards FCFA soit 68% des fonds promis. Par conséquent, le fonds vert prévoit en 2016 de mettre à la disposition des pays une enveloppe de 2, 5 milliards de dollars pour financer les projets qui seront signés », a -t-il indiqué.
1 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2016 (17:23 PM)Participer à la Discussion