Chaque jour, l’Afrique perd 8000 de ses fils du fait du Sida, et enregistre plusieurs victimes du diabète et de la dermatose. La participation des tradi-praticiens Africains dans la recherche de solutions face à ces maladies ravageuses pourrait être la panacée. Une véritable révolution serait en gestation avec l’usage des plantes médicinales. Des « recettes miracles » sont brandies par l’équipe de recherche de Promotion de la médecine traditionnelle.
Les tradipraticiens Africains semblent enfin avoir réussi à trouver la recette miracle pour soulager les malades du Sida. Des extraits en poudre de plantes médicinales relevées dans des pays africains, notés de A à E (A-E), sont expérimentés aux Etats-Unis, à l’Université Morehouse d’Atlanta.
Après plusieurs expériences, ils ont découvert que la charge virale (quantification de l'ARN du VIH présent dans le sang des malades) a chuté et que le taux de Cd4 (qui permet de mesurer le niveau immunitaire), a augmenté avec le traitement traditionnel de la maladie. Selon le Pr Mike Powell, membre de l’équipe ayant effectué les expériences, « 56,4% des patients ont vu leurs charges virales diminuer de 66% et leur taux de Cd4 augmenter de plus de 100% sur 39 patients.
Les extraits de plantes peuvent détruire les cellules infectées en 48 heures, protéger les cellules saines et empêcher la pénétration virale ». Dans chacun des cas, la matière des mélanges de plantes pourrait considérablement réduire l'infectivité de VIH-1. Ceci a démontré que chacun des mélanges avait une activité contre le VIH-1.
Notre préoccupation à ce stade était de savoir si les agents agissaient sur les cellules ciblées ou directement sur le virus. Cela nous a permis de remarquer que les extraits paraissent travailler en désactivant le virus directement », a t-il ajouté. Mais pour confirmer une telle hypothèse, il fallait procéder par des essais.
Le virus a été mélangé avec un composé individuel C et un mélange d'extraits A-E. Dans un discours expérimental, M. Powell explique, « il a été permis au virus de réagir réciproquement avec l'extrait pendant 30 minutes. Alors le mélange a été fractionné par sédimentation à travers un coussinet de saccharose. Le coussinet permet au virus traité de former une boulette au fond du tube, mais retient l'extrait (lequel est de densité inférieure). La boulette virale est alors testé par essai MAGI ».
Action des plantes sur le virus
Les résultats démontrent que les mélanges de plantes agissaient directement sur le virus pour bloquer l'infectivité. Ainsi, poursuit l’Universitaire Américain, dans l’optique d’un test plus sophistiqué des effets des composés, nous avons fait un test de la dose-réponse détaillée.
Chaque mélange de A à E aussi bien que tous les composés combiné A-E, a été testé à concentrations de 20, 50, 100, 200, 500 et 1000ng. L'infectivité a été mesurée. Ce par l'activité du galactosidase du bàta, mesurée dans un essai de la solution d'extraits de cellules infectées. Tous les composés avaient des courbes d'inactivation semblables.
Il y avait une activité antivirale considérable au niveau de 20ngé. Dans les autres tests (que les données ne montrent pas) les composés avaient au moins quelque activité au niveau du picogram. L'effet des composés sur le virus paru immédiat, de même que le fait de changer le temps d'exposition n'avait pas d'effet considérable sur les courbes de l'inactivation.
Au cours de notre étude , nous nous sommes rendus compte que les extraits d'eau contenaient une grande part de bactéries et de levure contaminants. Nous avons dès lors incorporé de multiples approches de filtration pour enlever ces organismes. Les extraits développés par ce biais ont paru avoir une toxicité minime.
Cependant, nous avons voulu faire un test de toxicité formel pour déterminer l'effet relatif de chaque composé. Par conséquent nous avons fait le test de toxicité MTT ». Le MTT (Test de Toxicité Mitocondriale), est un test standard pour déterminer la toxicité mitochondriale.
Les composés semblent tous avoir le même genre d’activité avec des kinetiques similaires.
Plus tôt dans leur essai, ils ont noté une certaine toxicité avec quelques-uns des composés, plus particulièrement, le mélange A. Les Composés B,D E n'ont pas paru avoir une toxicité mesurable à tous les niveaux de solubilité. Le composé C a montré une certaine toxicité au niveau le plus Çlevé testé.
Le composé A était le plus toxique avec un LD50 (taux de toxicité) d'approximativement 1.3mg/ml », explique le Dr Eric Gbodoussou, Président de Prometra International. Selon Mme Virginia Davis Floyd, universitaire Américaine et membre de Prometra International « les Etats-Unis sont impressionnés par les résultats des recherches qu’ils ont menées sur l’impact du cocktail de poudre extraits de ces plantes médicinales africaines, sur le Sida. On n’a jamais eu de recherche aussi avancées sur le Sida ».
85% des diabétiques équilibrés par les plantes médicinales
Le recensement de 500 malades du diabète pour une expérimentation, a permis de trouver que 85% des patients ont été équilibrés exclusivement par les plantes médicinales. La principale remarque, c’est que « les malades ont leur glycémie équilibrée. Les diabétiques depuis 5 ans, ont leur glycémie équilibrée après un suivi de 5 mois et le sevrage débute, dès lors.
Parmi les malades cooptés, il n’y a personne qui suivait un traitement scientifique », a fait savoir le Dr. Gbodoussou. Sur le plan scientifique, la maladie est incurable mais avec les plantes médicinales, les résultats sont impressionnants.
»Nous avons remarqué que pour le diabète obèse non insulino-dépendant, la glycémie est normalisée dans la proportion d’un mois de traitement pour un an de maladie.
Le malade sevré de tout médicament est ré convoque après 6 mois. Il ne présente pas de rebond. Sa glycémie reste toujours normale. Quant au diabète maigre ou insulinodépendant, le sevrage de l’insuline est progressif, régressif, étalé sur 3 mois, ensuite, le traitement uniquement sous Metrafdiabete permet de normaliser la glycémie »
Les guérisseurs ont trouvé des traitements très efficaces contre la dermatose. (Des images panoramiques de début, milieu et fin de traitement, ont permis de démontrer l’efficacité des plantes médicinales contre cette maladie.
Coup d’envergure internationale
Selon Mme virginia Davis Floyd, «l’Afrique a réussi un coup d’une envergure internationale qui va attirer les Européens, les Asiatiques, les Américains mais que les profits reviennent à l’Afrique elle-même ». Mais pour rien au monde « l’Afrique ne donnera ces résultats à qui que ce soit mais n’importe qui, qui veut investir dans le domaine, on est preneur mais que cela profite d’abord aux africains ».
L’autre préoccupation des chercheurs traditionnels africains, c’est la malnutrition qui tue plus que le paludisme, le Sida et la tuberculose, réunis. Nutristar, est une solution (buvable) qui a les effets analogues à ceux des plantes utilisées chez nous par les guérisseurs pour lutter contre la malnutrition.
Les études menées à l’Ucad ont montré que le jus tue toutes les affections comme le choléra. « Donc Prometra a découvert ce que les Américains n’ont pas pu trouver : l’action du jus sur les maladies qui nous embête régulièrement », se glorifie M. Gbodoussou.
Par ailleurs, les américains ont demandé que les guérisseurs traditionnels soient, désormais, impliqués dans la recherche de solutions contre le cancer. Les recherches en cours concernent, alors l’étude de l’activité des plantes médicinales sur cette maladie.
Posologie précise des Tradipraticiens
« En matière de posologie, les guérisseurs sont encore plus précis que les scientifiques. On nous apprend (nous scientifiques), 10000 maladies à la fois, ce qui pose un problème de maîtrise », selon le Dr Gbodossou. Même constat chez Edward Fominyen Ngu, du Cameroun. Pour lui, il est erroné de soutenir que «les guérisseurs traditionnels n’ont pas de dosage dans le traitement.
Il ne se pose aucun problème de dosage. A chaque fois qu’un tradipraticien te remet de la poudre, il te dit de mettre une telle quantité dans un verre à thé ou un pot ou encore une bouteille et ce par rapport à ton âge, ton niveau d’infection etc. A titre d’exemple, le représentant de Prometra Gabon, donne une « maladie spéciale » : la faim. « C’est une maladie comme les autres mais que l’on peut soigner soi-même, si les aliments sont là.
Ici tu gère le dosage toi-même, combien de plats prendre par jours, combien de cuillérées par plats etc. et pourtant tu n’a aucun problème parce que tu maîtrise la scène quotidienne. C’est valable pour les tradipraticiens». En vue de multiplier l’interaction entre les connaisseurs traditionnelles africains, le représentant du Bénin préconise de « dresser un pont pour faire le link entre ce qui se fait au Bénin et qui est l’équivalent du « xoy » de Fatick ».
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