Après une marche dimanche matin, les centrales syndicales ont procédé à la présentation des cahiers de doléances au chef de l’État dans l’après-midi au palais de la République. Dans leurs allocutions, les patrons des différentes centrales syndicales ont évoqué la question de l’âge de la retraite à 60 ans, l’éducation, le dialogue social, l’Ipres, entre autres.
Le secrétaire général de la Fgts, Sidya Ndiaye, a demandé au chef de l’État de revoir le système de fonctionnement de l’Ipres et de la Caisse de sécurité sociale. « Nous demandons l’audit de l’Ipres et de la Caisse de sécurité sociale. C’est le système qu’il faut changer, car les méthodes utilisées ne datent pas d’aujourd’hui. Donc nous vous invitons à revoir le système de fonctionnement de toutes ces institutions », invite Sidya Ndiaye qui ajoute que « l’âge de la retraite est problématique. Des membres du patronat ne respectent pas l’âge de la retraite ».
Mody Guiro, Secrétaire général de la Cnts dénonce, pour sa part, « le redressement fiscal tous azimuts de l’Ipres. Car en un an l’Ipres a perdu 12 milliards. Il nous faut un régime fiscal spécial à l’image de ce qui se passe dans les autres pays. »
Cheikh Diop, Sg de la Cnts/fC, a évoqué le dialogue social. Au vu de la situation délétère qui prévaut et le passif social, il interpelle le chef de l’État. « Vous avez fait des efforts pour parfaire, mais, nos objectifs ne sont pas encore atteints. Parce que le passif social est important. Donc il faut le résoudre pour l’intérêt des travailleurs, car c’est ce qui est à l’origine des crises notées. Raison pour laquelle, nous vous exhortons à tenir des assises sur le passif social. » Cheikh Diop souhaite « la baisse du coût de la facture de l’électricité, la réduction du prix du transport et du pain, car le prix du carburant a baissé trois fois. La relance des sociétés en difficultés, le renforcement du secteur de l’agriculture qui est le pilier de l’économie, le règlement définitif de la question de la TransGambienne qui porte préjudice à la population ».
Mademba Sock, Sg de l’Unsas, lui, pense que « le non-respect des accords signés avec les syndicats est à l’origine de cette situation regrettable que nous vivons. Le pacte de croissance signé n’est pas mis en œuvre ». Sur la question du SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti), M. Sock dénonce le dilatoire du patronat. « Nous vous invitons à les contraindre afin qu’il puisse respecter les pactes signés avec les travailleurs », note Mademba Sock s’adressant au chef de l’État.
Pour l’enseignement, Mademba Sock se dit heureux que « le Premier ministre prenne en charge la question ». « En plus il y a beaucoup de syndicats dans le secteur de l’enseignement. Ce qui est anormal, c’est le politique qui s’est immiscé et a fait éclater le mouvement. On ne doit pas favoriser l’émiettement des syndicats. Monsieur le président, il faut qu’on se regarde dans la glace. Il nous faut des élections de représentativité pour que vous ayez des interlocuteurs et faire disparaitre les syndicats ambulants » exhorte le Sg de l’Unsas.
12 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2016 (09:41 AM)Anonyme
En Mai, 2016 (09:53 AM)Deug Rek
En Mai, 2016 (09:57 AM)La classe ouvrière méritait plus et mieux.
La CNTS méritait un un secretaire général de la trempe de IBRAHIMA KONTE ex secretaire général du syndicat de SONATEL. MADIA DIOP qui a soutenu MODY GUIRO l'a reconnu avant son rappel à Dieu. Avec tous les problèmes que les travailleurs rencontrent de nos jours, qui a entendu une seule fois MODY GUIRO faire semblant d'élever la voix. c'est honteux. Et pourtant MADIA DIOP champion de la participation responsable, se révoltait chaque fois qu'il voyait que la situation empirait. Ce semblant de lutte entretenait une lueur d'espoir auprès des masses laborieuses.
MADEMBA SOCK lui s'est embourgeoisé. Il est vomi à la SENELEC et-s’entête à diriger un syndicat, bien que rejeté par les textes. Il est à la retraite.
CHEIKH DIOP lui n'a pas hésité à faire tuer pour créer son entreprise syndicale qui lui procure des revenus tirés des patrons qu'il ne cesse de menacer.
Ce sont ces hommes qui dirigent le mouvement syndical contemporain à cotés des jusqu'aux boutistes enseignants qui hypothèquent l'avenir des élèves .
Anonyme
En Mai, 2016 (10:36 AM)Mohamed Diop
En Mai, 2016 (15:08 PM)De même Mody GUIRO , il est toucouleur comme Macky , il est a la retraite depuis 6 ans , lui aussi il cumule trois postes (IPRES, CSS, PCA) . IL devait partir depuis longtemps. Sous le manteau du syndicalisme ils ont des salaires qui avoisinent les 6 à 7 millions avec voitures , essence , voyages , perdiems ....
C 'est très grave . Cela doit cesser et ils doivent quitter.
Anonymekolidado
En Mai, 2016 (15:27 PM)Kocc
En Mai, 2016 (16:50 PM)Syndicaliste
En Mai, 2016 (19:44 PM)Cette année-ci, l'Etat n'a pas organisé des élections de représentativité. Donc, les postes et le fric sont partagés à la merci de Mansour SY, un corrupteur de classe exceptionnel.
Macky m'a deçu! Il a affaire avec moi en 2019.
Anonyme
En Mai, 2016 (22:51 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (23:14 PM)Bara
En Mai, 2016 (23:41 PM)Whatever
En Mai, 2016 (08:44 AM)normalment on reste membre du syndicat 3 ans apres avoir quitté la profession. il faut etre logique et maintenant vous voulez que les presidents fasse 2 mandat?
Macky sefal lou la nekh 40 ans a la tete du pays ba kéne toudeu la
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