OUMOU SOW, DANSEUSE : « Des rumeurs disaient que j'ai fait des vidéos sur le Net en Europe, mais il n'en est rien»

Leader du groupe de danse «Amazones» de Dakar, Oumou Sow se présente comme la «reine des danseuses et pilote des airs». Elle dément avoir fait des vidéos en Europe et clame son appartenance à la Génération du concret. 

«Je suis la reine des danseuses. Je suis dans les airs que je pilote». Voilà comment s'est définie Oumou Sow, jeudi dernier, lors de son passage à l'émission «Keurgui» de la Rfm, co-animée par Sidate et Maty de Walf Tv. La danseuse du groupe «Amazones» de Dakar répond ainsi à sa «rivale» Ndèye Guèye, chef de file du groupe «Les gazelles» qui avait déclarée qu'elle est «la générale des danseuses». «C'est normal qu'elle dise cela, a dit Oumou Sow. C'est peut-être parce qu'elle a étudié et a eu sa propre école. Et tout le monde rêve de cela». Elle ajoute néanmoins avoir été nommée, elle, «reine des danseuses» par ses fans et souligne porter très bien ce nom depuis lors.

Danseuse devenue chanteuse de «Rap-Mbalax» depuis quelques années, Oumou tire bien son épingle du jeu, même si elle a connu pas mal de souffrances dans sa vie au point de  retracer ces passages difficiles dans une de ses chansons. «Dans mon premier album, j'ai chanté dans 'Kanel' 'doomu jambur kuko yaq dangkaa jurul'. C'est une réplique à certaines personnes, mais aussi pour demander aux femmes qui maraboutent les enfants de leurs coépouses de ne plus verser dans ça. Parce que ces enfants aussi ont le droit de réussir dans la vie», explique-t-elle. 

La leader de la génération «Fly to fly» de renchérir : «Il y a eu également des rumeurs qui disaient que j'ai fait des vidéos sur le Net en Europe, mais il n'en est rien. D'ailleurs, les Européens sont plus avancés en matière de technologie et si cela avait été le cas, le monde entier les aurait visionnées. Donc que les gens me laissent tranquille. Parce qu'ils ne peuvent rien contre moi. J'ai la prière de mes parents».

Réputée comme étant une femme dépensière, tel qu'en attestent les importantes sommes d'argent qu'elle a distribuées lors de sa soirée anniversaire et ses nombreux voyages, Oumou Sow s'en défend. «Il faut savoir que mon père a tout fait pour la musique. Il était ingénieur supérieur de l'aviation civile et était très riche. Aussi, j'ai mon magasin d'habillement et je fais du commerce. Ce qui me conduit dans pas mal de pays comme la Turquie. Je donne également des cours de danse à l'étranger. Parce qu'une femme doit être réaliste et réaliser des choses. Si j'ai des millions, je les  donne à mes parents, mes frères et soeurs», martèle-t-elle.

Oumou Sow reconnaît, par ailleurs, être membre de la Génération du concret de Karim Wade. «J'appartiens effectivement à la Génération du concret et j'ai de très bonnes relations avec ses responsables. Je crois au leader de la Gc, Rimka (Ndlr : Karim Wade)», dit-elle. Concernant spécifiquement la danse, elle dénonce l'exploitation des danseurs en général, des filles en particulier par les musiciens. «Il faut que ces filles croient en elles et qu'elles ne se laissent pas faire. Moi, je ne danse plus pour personne dans n'important quelles conditions. Si un musicien me veut dans un clip, il   est obligé de passer par mon manager pour qu'on fixe un cachet», martèle-t-elle.