Si on en croit Souleymane Diallo, secrétaire général du Sels, la prolifération des syndicats au Sénégal est tout simplement "une manière de se faire voir" de la part de leurs créateurs. Au Sénégal, on compte plus d'une trentaine de syndicats qui vivent à travers leurs propres ressources financières accompagnées par des subventions. Ce qui fait que, selon lui, beaucoup d'entre eux "ne sont que des coquilles vides, n'existant que de nom, voire de par leur sigle". A l'en croire, sur les 35 syndicats "supposés" exister il n'y a que 6 qui auraient un siège. C'est pourquoi, le patron du Sels préconise l'élection de représentativité comme solution pour mettre fin à la prolifération et mettre de l'ordre dans le mouvement syndical dans notre pays, dès lors que chacun réclame une certaine représentativité.
Une présence syndicale qui n'est, dit-il, que fictive car aucune d'entre ses forces syndicales n'ose aller seule en grève par risque d'échec. Et M. Diallo de renchérir : "elles ne comptent mener leur lutte que dans le cadre de l'Intersyndicale. Contrairement à mon organisation qui fait cavalier seule, étant sûr de sa majorité, de sa légitimité qui émane des instituteurs à la base".
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