Ce n’est pas parce que votre enfant ou vous-même êtes brillants ou talentueux que vous êtes surdoués. Et ce n’est pas parce que vous êtes surdoués que vous êtes malheureux. Le vrai surdoué a un QI supérieur à 125, un fonctionnement intuitif, et une bonne insertion sociale. La souffrance n’est pas un critère, mais juste le signe que le surdoué a besoin – comme tout le monde – d’une thérapie. Béatrice Millêtre remet les pendules à l’heure ! Extrait de l'ouvrage "Le livre des vrais surdoués" de Béatrice Millêtre, publié aux Éditions Payot. (1/2)
Ça se mesure l’intelligence ? Le principe de la mesure de l’intelligence1 a été établi dans les années 1900 par Alfred Binet et Théodore Simon. À cette époque, et il faut se replacer dans ce contexte précis, on s’est demandé comment établir un test quantitatif. La question immédiatement consécutive a été de savoir qui étaient les personnes les plus intelligentes, et ce qui les caractérisait. La réponse a été : « Celles qui ont fait des études. » Le but premier était de mesurer l’« arriération », afin d’orienter les enfants concernés dans des classes de per- fectionnement. Le principe du test est de proposer des items de diffi- culté progressive : sur 30 questions, l’« idiot » ne réussit que les 6 premières, l’« imbécile » les 12 premières. Ce principe est conservé dans les tests actuels. Binet n’a, quant à lui, aucune intention de mesurer l’intelligence des personnes normales : « Nous arrêtons ici la liste des tests que nous avons utilisés. Il eût été facile de les continuer en les compliquant, si on avait voulu faire une hiérarchie parmi les enfants normaux. On pourrait même étendre l’échelle jusqu’à l’adulte normal, jusqu’au normal intelligent, très intelligent, hyperintelligent, et mesurer, ou du moins essayer de mesurer le talent et le génie.
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Anonyme
En Avril, 2017 (21:08 PM)Anonyme
En Avril, 2017 (14:58 PM)Anonyme
En Avril, 2017 (14:48 PM)Anonyme
En Avril, 2017 (14:31 PM)Participer à la Discussion