Le Bloc des centristes Gaïndé (Bcg) semble avoir trouvé un remède imparable contre les personnes reconnues coupables de viol sur des mineurs. Face à la ‘recrudescence’ du phénomène, en effet, le Bcg ne réclame ni plus ni moins que la peine capitale. ‘Le Bcg a manifesté sa consternation face à la recrudescence de viols par des adultes sur de tout-petits enfants, filles et garçons (bébés de 6 ans environ), aggravés de la circonstance d’autorité des criminels sur les victimes ou de proximité avec elles’, lit-on dans un communiqué qui nous est parvenu. Le secrétariat national du Bcg ‘demande, pour les cas incontestables et flagrants, le rétablissement de la peine de mort à l’encontre de ces criminels’, indique le document ayant sanctionné la dernière réunion de ce parti avant la pause hivernale. Aux yeux des camarades de Jean Paul Dias, l’application de la peine capitale est la seule façon de protéger ces innocents et d’aboutir à la fin de ces exactions sur cette catégorie d’enfants. Les camarades de Dias estiment, en effet, que toute autre sanction ne sera que ‘mesurette’ et le crime continuera. Pour eux, ‘seule la peine de mort est dissuasive dans ce type d’affaires’.
Par ailleurs, ce parti fustige ‘l’escroquerie’ autour des réserves foncières de la communauté rurale de Mbane orchestrée, à son avis, par des personnalités appartenant au régime et prenant prétexte du programme Goana alors qu’elles n’ont aucune activité principale rattachée à la terre.
Pour le Bcg, cette façon de faire est indigne. Aussi, le Bcg demande-t-il à ces derniers de restituer immédiatement les terres dont ils se sont ‘malhonnêtement accaparés’. En conséquence, le Bcg interpelle le président de la République pour qu’il ordonne la restitution, sans délai, de ces terres et qu’il prenne des sanctions dont les plus immédiates devraient être le renvoi du gouvernement des coupables. D’autre part, le Bcg marque sa préoccupation face à l’étonnante question des passeports diplomatiques, devenue, à l’en croire, récurrente. ‘Après l’affaire des passeports de service de Hong-Kong, celle de conseillers étrangers du chef de l’Etat convaincus de délinquance financière en Europe, celle des basketteurs noirs américains détenteurs de passeports diplomatiques sénégalais pour leur permettre de jouer, en club, en Iran, voilà qu’un nouveau scandale éclate à l’occasion du décès de l’artiste Michael Jackson relativement à la détention de passeport diplomatique d’ambassadeur itinérant (…) par un certain Tohme, d’origine libanaise, recherché par la police américaine’, déclarent Dias et Cie.
Ces derniers qui estiment que le démenti officiel du ministère des Affaires étrangères n’est pas convaincant, souhaitent que la vérité soit établie et rendue publique. Le Bcg veut que la lumière soit faite sur cette affaire car, ‘malgré la tentative de réaction des nouvelles autorités, en l’an 2000, faisant semblant de rationaliser la délivrance du passeport diplomatique, ni la contexture ni les passe-droits n’ont été changés ou abolis et la pagaille a continué au détriment de la crédibilité du Sénégal’.
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