L’affaire, de par sa sensibilité, est gérée dans la plus grande discrétion par la gendarmerie de la Foire en charge de l’enquête suite à la plainte contre X déposée l’entreprise Cse. Les faits remontent dans la nuit du 11 au 12 novembre dernier à 3 heures du matin. Ce jour-là, les ouvriers de nuit qui étaient dans les postes de la préfabrication vers la base de chantier de l’entreprise au niveau de la Vdn ont été alertés par un passant qu’au niveau de Sipres, la Pelle hydraulique à chenille destinée aux fouilles de la terre armée du pont était en train de brûler. Les ouvriers saisissent les Sapeurs Pompiers qui, malgré l’heure tardive, parviennent à maîtriser le feu après plusieurs efforts.
Alertés à leur tour, les gendarmes de la Foire font une descente sur lieux pour effectuer un constat. Incendie involontaire ou non ? Les premiers éléments de l’enquête de la gendarmerie établissent, preuve à l’appui, qu’il s’agit d’un incendie criminel déclenché par un ou des pyromanes. En effet, sur les lieux du crime, les gendarmes ont mis la main sur une bouteille de Cotol qui dégageait toujours l’odeur de l’essence qu’elle contenait et qui a permis de signer le crime. Ce qui a été confirmé par l’expertise et conforté la plainte contre X déposée par Cse au niveau des gendarmes.
Qui sont les auteurs ? Quelles sont leurs motivations ? L’enquête des gendarmes avance à grands pas. Ce qui demeure constant pour le moment, c’est que l’incident est un acte de sabotage des travaux de Cse. C’est pourquoi d’ailleurs, l’entreprise a renforcé la sécurité sur le chantier notamment la nuit. Cette affaire rappelle l’attentat à la bonbonne de gaz perpétré sur des véhicules du ministère de l’Elevage. En effet, des individus avaient nuitamment signé ce crime, avant de se fondre dans la nature. Saisie par le parquet, la Division des investigations criminelles (Dic) avait mis la main sur quatre individus inculpés et placés sous mandat de dépôt depuis par le juge du premier cabinet.
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