Après le prévis de grève adressé le 25 août dernier à l’Association de financement des transporteurs urbains (Aftu), pour exiger l’ouverture de négociations, le Syndicat des travailleurs des transports routiers du Sénégal (Sntsfc) prévoit de durcir le ton, en cas de non-satisfaction de sa plate-forme revendicative. Les chauffeurs des bus de transport urbain Tata, affiliés à cette centrale syndicale menacent d’aller en grève le 30 septembre prochain. «Le syndicat sollicite une négociation avec le patronat pour une solution meilleure. Au cas contraire, le 30 septembre sera un arrêt de travail, jusqu’à satisfaction des points revendiqués», prévient Gora Khouma, le secrétaire général du Sntsfc.
Ce dernier précise qu’en même temps que le préavis de grève, leurs revendications, centrées autour de la signature des contrats aux chauffeurs, le paiement sur bulletin de leurs salaires, le respect des heures normales de travail et celle de la prise en charge de ces travailleurs et de leurs familles en cas de maladie, ont été soumises aux responsables de l’Aftu, en la personne d’Abdoulaye Guèye, président de la structure patronale. M. Khouma et ses camarades fustigent l’absence d’une volonté de dialogue de la part des employeurs, que les travailleurs trouvent «non préoccupés» par les difficultés que rencontrent les chauffeurs dans l’exercice de leurs fonctions. Le Sntsfc semble être au bout de sa patience, après plusieurs engagements non tenus par les patrons : «Le patronat nous fait toujours des promesses sans les tenir ; sans résultats concrets. Les travailleurs ne peuvent plus attendre, et si leurs revendications ne sont pas satisfaites d’ici le 30 septembre, le système de transport sera paralysé par cette grève.»
0 Commentaires
Participer à la Discussion