La chaleur s'est définitivement installée à Dakar. Et comme on dit, à chaque période sa nouveauté. Si les vendeurs de sachets de jus meublent les rues de la capitale, autant les vendeurs de bouteilles d'eau glacée sont également dans les rues. Se faufilant entre les véhicules et les pourchassant pour rattraper un client, ces vendeurs arrangent bien les automobilistes particulièrement les taximen. Ceux que l'on a trouvés vers le marché Tilène ne nous démentiront pas. Un milieu qui étouffe avec une forte densité de vendeurs, taximen, clients et autres. Avec la forte chaleur en milieu de la journée, l'avenue Blaise Diagne grouille comme à son habitude de monde, comme une ruche. La fumée des voitures, les klaxons des taxis font partie du décor. Tout le long des allées du marché, les vendeurs de bouteilles d'eau glacée longent de part en part le trottoir. Des bouteilles qui sont cédées à 100 francs et qui sont achetées par les passants, les taximen et les femmes allant au marché sur le chaud soleil.
Sous le couvert de l'anonymat, ce taximan habillé en short bleu et T-shirt qui attendait un client avait une bouteille d'eau glacée posée sur la boîte à gants. Il dit préférer acheter ces bouteilles parce qu'elles sont plus économiques et pas chères. «J'achète ces bouteilles d'eau. Car c'est plus économique et ça apaise la soif et ça se décongèle pas rapidement» déclare-t-il.
Non loin de lui, son collègue se trouve dans les embouteillages, dégoulinant de sueur, il hèle un vendeur d'eau pour se désaltérer. «Comme vous le constatez, il fait très chaud ce matin» dit-il. Et l'achat de l'eau glacée qui coûte beaucoup moins cher puisqu'il confie avoir dépensé seulement entre 10 heures et 13 heures 500 francs.
Au Canal 4 de Fass, c'est le même décor. Des enfants et des femmes font ce travail. Et c'est un lieu bien choisi selon Anta Tall une vendeuse d'eau fraîche. «Nous avons préféré venir ici, car c'est un carrefour et les taximen sont nos clients potentiels» déclare-t-elle. C'est une véritable course entre les vendeurs pour écouler leurs produits. Une dame, la trentaine dépassée, trois bouteilles d'eau à la main se dispute les clients avec d'autres vendeurs en se faufilant entre les voitures.
Rencontrée près du centre Douta Seck, Diouf Faye, âgée de 20 ans, élève en classe de 6e, reste sur place et écoule ses bouteilles d'eau glacée. Habillée en jean bleu, assorti d'une chemise blanche, une bassine bien couverte et remplie de bouteilles d'eau bien glacée. «Je préfère rester ici pour écouler mes produits, vu l'embouteillage, je m'en sors sans me déplacer», confie-t-elle, l'air heureux.
Les vendeurs peuvent gagner entre 3000 et 6000 par jour
La vente des bouteilles d'eau glacée est très lucrative et fait l'affaire des distributeurs. Selon Diouf Faye, cette jeune écolière habitant la Sicap, qui est dans ce métier pour préparer son année scolaire prochaine. Elle peut gagner plus de 3000 francs par jour. «Je suis élève et je profite des vacances pour travailler et préparer mon année scolaire prochaine. La vente d'eau glacée marche très bien car je peux gagner plus de 3000 francs par jour», confie-t-elle.
Amadou Bâ, rencontré près du canal 4 de Fass, en train de faire le décompte de sa recette, affiche le sourire avec ses trois glacières de couleur rouge vides. Il a fait une recette de 6000 francs. «La matinée d'aujourd'hui est très lucrative. J'ai épuisé mes trois glacières et mon gain a augmenté de 3000 francs», dit-t-il.
Non loin de lui, une dame en tenue traditionnelle, élancée de taille, noirceur d’ébène, a du mal à cacher sa joie. Cette dame, qui est habituée de ce milieu et très connue, confie assurer sa dépense quotidienne par la vente de bouteilles d’eau glacée. «Je ne regrette pas de faire ce travail. Car il me permet de nourrir ma famille», explique-t-elle.
Sous le couvert de l'anonymat, ce taximan habillé en short bleu et T-shirt qui attendait un client avait une bouteille d'eau glacée posée sur la boîte à gants. Il dit préférer acheter ces bouteilles parce qu'elles sont plus économiques et pas chères. «J'achète ces bouteilles d'eau. Car c'est plus économique et ça apaise la soif et ça se décongèle pas rapidement» déclare-t-il.
Non loin de lui, son collègue se trouve dans les embouteillages, dégoulinant de sueur, il hèle un vendeur d'eau pour se désaltérer. «Comme vous le constatez, il fait très chaud ce matin» dit-il. Et l'achat de l'eau glacée qui coûte beaucoup moins cher puisqu'il confie avoir dépensé seulement entre 10 heures et 13 heures 500 francs.
Au Canal 4 de Fass, c'est le même décor. Des enfants et des femmes font ce travail. Et c'est un lieu bien choisi selon Anta Tall une vendeuse d'eau fraîche. «Nous avons préféré venir ici, car c'est un carrefour et les taximen sont nos clients potentiels» déclare-t-elle. C'est une véritable course entre les vendeurs pour écouler leurs produits. Une dame, la trentaine dépassée, trois bouteilles d'eau à la main se dispute les clients avec d'autres vendeurs en se faufilant entre les voitures.
Rencontrée près du centre Douta Seck, Diouf Faye, âgée de 20 ans, élève en classe de 6e, reste sur place et écoule ses bouteilles d'eau glacée. Habillée en jean bleu, assorti d'une chemise blanche, une bassine bien couverte et remplie de bouteilles d'eau bien glacée. «Je préfère rester ici pour écouler mes produits, vu l'embouteillage, je m'en sors sans me déplacer», confie-t-elle, l'air heureux.
Les vendeurs peuvent gagner entre 3000 et 6000 par jour
La vente des bouteilles d'eau glacée est très lucrative et fait l'affaire des distributeurs. Selon Diouf Faye, cette jeune écolière habitant la Sicap, qui est dans ce métier pour préparer son année scolaire prochaine. Elle peut gagner plus de 3000 francs par jour. «Je suis élève et je profite des vacances pour travailler et préparer mon année scolaire prochaine. La vente d'eau glacée marche très bien car je peux gagner plus de 3000 francs par jour», confie-t-elle.
Amadou Bâ, rencontré près du canal 4 de Fass, en train de faire le décompte de sa recette, affiche le sourire avec ses trois glacières de couleur rouge vides. Il a fait une recette de 6000 francs. «La matinée d'aujourd'hui est très lucrative. J'ai épuisé mes trois glacières et mon gain a augmenté de 3000 francs», dit-t-il.
Non loin de lui, une dame en tenue traditionnelle, élancée de taille, noirceur d’ébène, a du mal à cacher sa joie. Cette dame, qui est habituée de ce milieu et très connue, confie assurer sa dépense quotidienne par la vente de bouteilles d’eau glacée. «Je ne regrette pas de faire ce travail. Car il me permet de nourrir ma famille», explique-t-elle.
6 Commentaires
Bagne Ba Deekou
En Juillet, 2011 (17:14 PM)Rokhaya
En Mai, 2022 (18:53 PM)Dd
En Juillet, 2011 (18:18 PM)Alamane
En Juillet, 2011 (18:22 PM)depuis un certains ces pular menance de guerre civile et je pense le proprietaire de seneweb doit faire des investigations sur l'emissions des mille colline de pular
Etya
En Juillet, 2011 (18:46 PM)N'ACHETEZ PAS N'IMPORTE QUOI.
CERTAINS CONTENANTS (SACHETS PLASTIQUES ET BOUTEILLES REMPLIS A LA MAIN) NE SONT PAS HYGIENIQUES,ET SONT SOURCES DE MALADIES COMME LE CHOLERA.
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En Juillet, 2011 (22:41 PM)R_u_choueur
En Juillet, 2011 (10:35 AM)Participer à la Discussion