La vente illicite de médicaments est une activité prospère à Touba. Elle aurait commencé à 1965, gagnant en ampleur au fil des années. La ville sainte compterait aujourd’hui plus de 300 unités de commercialisation.
Malgré les nombreuses opérations de démantèlement initiées par la police et la gendarmerie, l’activité se poursuit de plus belle. Les dépôts pullulent au niveau du marché Ocass ainsi qu’aux abords de l’hôpital Matlaboul Fawzayni.
Si cette attitude de défiance est possible c’est que, selon certains témoignages, les acteurs de ce commerce illicite bénéficient de la protection de certains marabouts de Touba. Ces derniers, dit-on, n’hésitent pas à peser de tout leur poids pour éviter des ennuis à leurs fidèles ou proches qui s’adonnent à cette activité.
Il y a aussi la complicité de certains pharmaciens. Certaines voix affirment que certains de ces hommes de l’art mettent une partie des stocks de leurs officines à la disposition des grossistes de la vente illicite de médicaments. Lesquels approvisionnent les marchands ambulants.
Les regroupements de pharmaciens ne cessent de dénoncer ces entorses à la réglementation de leur secteur. Récemment, ils avaient organisé des sit-in à travers le Sénégal. Certes le meurtre de deux employés d’une pharmacie à Ndioum est le principal prétexte de ces manifestations, mais la question de la vente illicite de médicaments figure en bonne place dans leur plateforme revendicative. Celle-ci fait l’objet de discussions avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
(Source : Enquête)
8 Commentaires
Detroit
En Novembre, 2016 (09:27 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (10:01 AM)ce pays est vraiment arriéré !!!
Anonyme
En Novembre, 2016 (10:04 AM)Pna, Ministère De L'économie
En Novembre, 2016 (11:04 AM)Elle a pour mission principale d'assurer aux populations l'accessibilité financière et celle géographique aux médicaments génériques et produits essentiels.
Mais apparemment, elle n'arrive pas à mener à bien sa mission si le budget prévu est entre les mains de Amadou Bâ, ministre de l'économie
Anonyme
En Novembre, 2016 (13:16 PM)Lougatois
En Novembre, 2016 (13:34 PM)Depuis que MAKY est au pouvoir ,la vente des medicaments de rue s'est accentuee.
Les senegalais qui les achetent sont tres bien conscients de la dangerosite de ces molecules qu'ils consomment .Mais avec la pauvrete progressive des senegalais, ils n'ont pas le choix.
Des ecorces et Des tisanes de toutes sortent ont la cote aujourdhui.
Cependant, les senegalais ont d'abord des problemes de consultation.
En temoignent les ruee des senegalais vers les consultations gratuites.
Kandaw
En Novembre, 2016 (21:35 PM)Yvettes
En Novembre, 2016 (23:28 PM)Participer à la Discussion