Qui n’a pas, ne serait-ce qu’une fois, entendu parler du vol de sexe de la gent masculine par une simple poignée de main? L’ancrage de ces récits urbains dans les sociétés africaines n’est plus à démontrer. Au Sénégal ce phénomène fait souvent les choux gras de la presse. On se rappelle récemment, à la Médina, plus précisément à la rue 6X7, de l’histoire de ce jeune Guinéen qui aurait salué un jeune homme qui aussitôt, criait déclarant qu’il avait perdu ses… bagages (ses attributs). Le garçon a crié partout avoir senti que ses attributs l’avaient quitté lorsque que le Guinéen lui a serré la main.
Il s’en est suivi un tabassage du jeune Guinéen qui n’a du son salut qu’à l’intervention de bonnes volontés. Si pour d’aucuns, cette pratique n’est pas fondée, d’autres par contre, avouent bel et bien sa réalité. La rédaction de SeneNews a rencontré S. Diatta, un marabout guérisseur ressortissant de la Casamance. Il nous en dit plus long sur cette pratique qui déchaîne les passions. Bienvenue dans les méandres du mysticisme…
Les féticheurs ne le font pas disparaître en réalité…
Nous sommes aux parcelles assainies, dans un des quartiers les plus populeux de Dakar. Nous rencontrons S. Diatta, un marabout ressortissant de la Casamance séjournant à Dakar temporairement. Le sujet que nous abordons avec lui, la pratique des vol de sexe, a fait couler beaucoup de salive.
Les cartésiens seront sans doute surpris par les révélations de notre interlocuteur. A la question de savoir s’il croit oui ou non à la réalité de ce phénomène, ce dernier se veut clair. «Il est bien possible de faire dissimuler les attributs d’un homme avec une simple poignée de main» dixit S.Diatta. Poursuivant, le marabout explique qu’en réalité, les féticheurs ne le font pas disparaître, mais le dissimulent dans le corps de l’individu au point que celui-ci ne ressente plus sa présence.
A l’en croire, de nombreuses méthodes permettent de réaliser cette pratique. Ainsi, un simple couteau de poche pliable, utilisé avec des formules mystiques suffit pour faire disparaître, ou du moins dissimuler à l’intérieur du corps, le «bijou» de l’homme.
Quid des poignées de main dévastateur?
Là encore, notre interlocuteur se veut formel. Selon lui, c’est encore plus facile d’y procéder avec cette technique. En effet, après avoir récité sur la main certaines formules, on peut faire disparaître automatiquement les attributs de la personne à qui ont sert la main après, soutient le marabout. Même s’il n’est pas adeptes de ces pratiques, il soutient quand même connaitre dans son milieu des personnes qui en font leur gagne pain. Ainsi, après avoir fait disparaître le «bijou» de la personne désespérée, il est très facile de lui soutirer de l’argent sans grande difficulté dit-il.
Est ce vrai ou pas? Difficile d’y répondre. Quoi qu’il en soit, ce phénomène n’a pas échappé à la curiosité de certains chercheurs. C’est le cas de Julien Bonhomme enseignant-chercheur au laboratoire d’anthropologie sociale de l’EHESS et à l’ENS. En 2009, il a publié sur le sujet un ouvrage passionnant, les Voleurs de sexe. Anthropologie d’une rumeur africaine (Seuil). Il nous explique comment est née cette histoire et pourquoi elle est symptomatique d’une inquiétude moderne.
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4 Commentaires
Ngor Baol Baol
En Mars, 2016 (01:56 AM)Lii DOYNA WARR, EUPPNA TOLL, WAKH LENN CI WAY, Dans tous les lieux de tourisme au Sénégal, c'est la même situation qui prédomine.
Sexe au Sénégal. La vérité selon Julie
Dixit Julie " «Certains Sénégalais ont une queue d'äne, c'est vrai, mais ils ne savent pas s'en servir; ce sont de vrais marteaux piqueurs. Et pour les préliminaires ou la tendresse, tintin... On dirait qu'ils ont peur de vous toucher le sexe.». Elle est partie sévir en d'autres lieux où peut-être elle a réussi à avoir le beurre et l'argent du beurre."
«Je ne trouverai jamais un homme aussi beau et jeune en France»
Le Parisien - Publié le 07.09.2008
JULIE, 65 ans, retraitée:
«ICI, L'ÂGE NE COMPTE PAS. Grosse, moche, vieille, peu importe : tout le monde a sa chance. De toute façon, ce n'est pas l'amour que l'on vient chercher. » L'entrée en matière est abrupte et directe, un peu à l'image de Julie, 65 ans, qui a décidé de ne « pas se cacher », car elle « n'a pas honte de ce qu'elle fait ». Ce qu'elle fait ? Entretenir des relations avec des Sénégalais, tous beaucoup plus jeunes qu'elle.
Pour cette ancienne salariée du milieu médical de La Baule aujourd'hui à la retraite, tout commence il y a quelques années quand elle se rend dans la station balnéaire de Saly en voyage organisé. « Le pays m'a beaucoup plu. Le climat, les gens, je suis donc revenue plusieurs fois pendant quelques semaines. Puis comme je n'ai aucune attache en France, si ce n'est mon père que je vais voir de temps en temps, j'ai pris ma retraite ici. »
« Ils ne sont pas là pour mes beaux yeux »
Une retraite avec villa dans une résidence au bord de la mer, un 4 X 4… et « en bonus » des relations avec des jeunes éphèbes sénégalais. « Et oui ! Pourquoi s'en priver ? fanfaronne Julie, assise dans son salon qu'elle a décoré de masques africains, de plantes tropicales et de lampes aux abat-jour en peau de léopard. Les hommes sénégalais sont magnifiques. Ce sont même les plus beaux spécimens dans leur catégorie. » Alors à choisir entre un homme de son âge « qui aurait des problèmes de santé, qui ronflerait la nuit et qui serait moche » et un jeune Africain, la décision a été vite prise.
« Je suis actuellement avec un militaire de 36 ans qui vient me voir de temps en temps, raconte Julie. C'est beaucoup plus flatteur pour moi d'être accompagnée par un homme musclé, jeune et qui mesure 1 m 80. » Combien de relations a-t-elle eues ? « Quelques-unes », répond-elle, en triturant le collier en forme de continent africain qu'elle porte autour du cou.
Au début, la dame avoue avoir été « naïve. Je leur ai donné de l'argent, comme tout le monde. Mais plus maintenant ». Et selon elle, les hommes restent pour… le « prestige ». « Mon ami dort dans ma maison quand il vient. Quand on sort avec d'autres Français, il vient avec nous et je lui paie toutes les sorties, je peux aussi lui offrir des cadeaux. Mais c'est tout. » Pour Julie, les choses sont donc claires. Les sentiments n'ont pas leur place dans ce genre de relation. « C'est uniquement pour le plaisir et chacun y trouve son compte. Nos deux cultures sont trop différentes, on ne peut pas parler d'amour. J'ai juste un gâteau sous les yeux et je ne veux pas m'en priver. »
Et elle ne se fait aucune illusion sur ce que ces hommes pensent d'elle. «J'ai les pieds sur terre. Jamais un homme aussi beau ne viendrait avec une femme de mon âge en Europe. Ils ne sont pas là pour mes beaux yeux.»
Le Parisien
Anonyme
En Mars, 2016 (04:12 AM)Anonyme
En Mars, 2016 (10:25 AM)Takou
En Mars, 2016 (10:41 AM)Participer à la Discussion