Yeumbeul: Gracié le 31 décembre dernier, le sexagénaire retourne encore en prison pour trafic de drogue

Par: Mor Mbaye CISSÉ - Seneweb.com | 11 janvier, 2022 à 11:01:45 | Lu 3164 Fois | 10 Commentaires

Single Post — Yeumbeul: Gracié le 31 décembre dernier, le sexagénaire retourne encore en prison pour trafic de drogue

Elargé de prison suite à la grâce accordée par le président de la République lors du 31 décembre dernier, le sexagénaire M.B n'a pas profité de cette opportunité pour réussir sa réinsertion sociale.

Et pour cause ! L'homme âgé de 61 ans s'est embourbé encore, samedi dernier, dans une nouvelle affaire de trafic de drogue.

Selon des informations de exclusives de Seneweb, M.B est tombé dans les filets des limiers du commissariat de Yeumbeul. En effet, l'ex-détenu qui a été condamné pour détention et trafic de chanvre indien puis libéré récemment par le président Macky Sall, a été surpris dans son domicile situé à Yeumbeul Béne barack en train de conditionner du chanvre indien avec la complicité de son ami M.C.

Sans tarder, les hommes du commissaire Sall ont mis aux arrêts ces derniers avant de procéder à une perquisition. Ainsi, la fouille minutieuse effectuée sur les lieux s'est soldée par la découverte de 1 kilo, 120 grammes et une trentaine de cornets de l'herbe qui tue.

Entendus par les enquêteurs, le sexagénaire se disant mareyeur et son ami M.C se disant pêcheur ont reconnu respectivement leur statut de dealer.

Déféré ce lundi au tribunal de Pikine-Guédiawaye, pour association de malfaiteurs, offre et cession de chanvre indien, le sexagénaire est retourné en prison quelques jours après sa libération, en compagnie de son ami dealer.

Auteur: Mor Mbaye CISSÉ - Seneweb.com

5 Commentaires

En Janvier, 2022 (12:06 PM)
les graces sont accordées à n'importe qui. la commission qui s'en occupe est mal renseignée ou est composée d'incompétents.

Répondre +0 -0

Signalier Permalink

En Janvier, 2022 (12:49 PM)

Pourquoi on dévoile le nom du passager du TER (l'homme avec le sceau) et ailleurs on protège les noms des trafiquants de drogues, pédophiles, etc...?

Répondre +22 -0

Signalier Permalink

En Janvier, 2022 (13:27 PM)

L'habitude est une seconde nature

Répondre +5 -0

Signalier Permalink

En Janvier, 2022 (15:16 PM)

Je crois pouvoir donner une explication à la récidive du mareyeur :

le président a accordé des licences de pêches à des navires de pêche étrangers moyennant finance juteuse dans nos eaux territoriales, les pêcheurs locaux en pirogue ne trouvent plus assez de poissons à prendre dans leurs filets et doivent arrondir leur fin de mois difficiles .

les fameux limiers préfèrent pêcher les petits poissons trafiquants que les agresseurs , violeurs et criminels , ils sont pas témaires .....et tiennent à leur vie de limiers à la petite semaine....

Répondre +14 -0

Signalier Permalink

Reply_author
En Janvier, 2022 (15:44 PM)
et la dignité dans tout ça? il est mieux d'avoir une vie rangée de pauvre plutot que l'opulence d'une richesse batie sur le trafic de drogue. il est sorti de prison il devrait penser à ses enfants épouses etc.. il leur est plus utile libre que derrière les barreaux

Répondre +0 -0

Signalier Permalink

Repetita

En Janvier, 2022 (15:30 PM)

Au Sénégal, la pêche artisanale fragilisée par l’arrivée des chalutiers chinois*La surpêche industrielle pratiquée par les navires chinois déstabilise un secteur qui emploie 17 % de la population active sénégalaise. Les pêcheurs locaux réclament la « transparence » sur les activités de ces bateaux au large des côtes de leur pays.Assis sur la tranche de sa pirogue de couleurs vives fichée dans les sables de Mbour, à 70 km au sud de Dakar, Ousseman Diop a l’air dubitatif. Le jeune homme d’une trentaine d’années rentre juste d’une sortie au large, horizon laiteux où mer et ciel se marient dans les brumes hivernales. « Je n’arrive plus à subvenir à mes besoins », soupire-t-il devant l’indigence de ses prises. En écho, un peu plus loin, un autre pêcheur, flottant dans sa combinaison orange, s’accable du « déclin » de l’activité ces dernières années. « Je pêchais avant 50 kg par jour, précise-t-il. Aujourd’hui, j’arrive à peine à 10 kg. »La complainte est lancinante sur ces rivages de Mbour à l’heure où la petite armada de pirogues regagne la terre ferme. Une file de porteurs sanglés de plastique, caisse sur la tête, immergés jusqu’au torse, progresse lentement vers les plus grosses barques tenues à distance du bord en raison de leur tonnage. Ils apportent des blocs de glace et des jerricans d’essence avant de repartir chargés de poissons : mérous, carangues, maquereaux ou sardinelles.

Répondre +0 -0

Signalier Permalink

Participer à la Discussion

Nous vous prions d'etre courtois.
N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
N'envoyez pas de message inutile.

Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.

Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.