AFFICHE - Sénégal-Norvège, 1er mars à Dakar : Un match, deux enjeux

Pour leur première sortie après la Can 2006, les Lions vont retrouver l’antre du stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, le 1er mars prochain. Ce sera au cours d’un match amical international contre la Norvège. Les pré-convocations sont déjà envoyées aux joueurs. Mais, un autre match entre la Fédé et la tutelle a débuté sur le maintien ou non de Laye Sarr et Amara Traoré à la tête de la sélection sénégalaise.

Sénégal-Norvège, le 1er mars. L’affiche, placardée sur les murs de stade Léopold Sédar Senghor, ne fait pas encore saliver chez les fondus de la «tanière». Qui attendent plutôt d’être mieux édifiés sur les futurs techniciens qui vont gérer la «tanière». Laissera-t-on à Laye Sarr et Amara Traoré le soin de continuer l’aventure ou dénichera-t-on un nouveau «sorcier blanc» ? Un match très disputé qui a déjà débuté dans les coulisses. Car, ce n’est plus qu’une question de jours pour que le contrat des membres de l’encadrement technique arrive à échéance. Laye Sarr et Amara Traoré ne seront plus officiellement sélectionneurs des Lions le mardi 28 février prochain.

Pourtant, le lendemain (1er mars), les Lions jouent un match déjà calé dans leur antre de Léopold Sédar Senghor contre la Norvège. Une première sortie après la mitigée Can 2006 qui ne souffre plus d’aucune incertitude. Car plus aucun doute ne semble s’opposer à la tenue de ce match amical qui porte l’empreinte de l’Ong Plan-International : «Je confirme que le match aura bien lieu le 1er mars au stade Léopold Sédar Senghor et c’est une date qui entre dans le calendrier de la Fifa», rassure le président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf) Mbaye Ndoye. Malgré la prochaine vacance du poste de sélectionneur national, le «patron» du football sénégalais ne se fait pas de sang d’encre quant au réflexe professionnel des titulaires actuels à plancher sur le travail d’avant-match, malgré l’incertitude actuelle.

«Mamar», de sa légendaire fougue, acquiesce : «Nous avons déjà lancé des pré-convocations et, incessamment, nous allons convoquer une conférence de presse pour donner la liste des 22. Car pour nous, le travail continue.» Pendant ce temps, Laye Sarr joue encore dans son registre favori des jours de doute : l’esquive. «S’il vous plaît, adressez-vous au président de la Fédé. Vraiment, je préfère ne pas m’expliquer sur ça», ronronne le technicien local, heureux de profiter de ses jours de repos après trois semaines de haute tension au Caire.

En tout cas, après une Can terne sur le plan technique et une place de demi-finaliste gagnée aux tripes et à la baraka, le «Sénégal du foot» retient son souffle et attend de voir son destin échouait entre des mains locales ou étrangères. Quoi qu’il en soit, la transition que prône le staff local dans la «tanière» est dans l’air du temps. Et Ferdinand Coly en bon capitaine tire dans le bon sens : «Laye Sarr, comme un autre entraîneur, peut assurer la transition parce que le groupe est sain et que tout le monde a envie de tirer dans la même direction. Mais, il faut toujours que quelqu’un soit là pour rappeler les bases de l’Equipe nationale», dégaine le défenseur de l’Ac Parme (Série A Italienne).

Sénégal-Norvège, le 1er mars sera-t-il la pose de la première pierre de la construction du futur de la «tanière»? Où s’agira-t-il d’un simple match de reprise en attendant la définition de la nouvelle politique de l’Equipe nationale ? Des questions qui entretiennent encore le mystère sur l’avenir immédiat de la sélection. Pour quelques jours ou quelques semaines ?