La marche du Sénégal vers la victoire finale au CHAN ne s’est pas déroulée que sur le rectangle vert. Des pas importants ont été accomplis à l’infirmerie par les membres du staff médical. Ces hommes de l’ombre qu’on distingue à peine sur la photo les jours de sacre. «On ne parle pas de l’encadrement médical alors que nous sommes en amont et en aval», objecte dans un entretien avec Le Quotidien le médecin des Lions locaux, Pr Papis Ndoye.
En plus de ce dernier, le Sénégal s’était déplacé au CHAN avec un kinésithérapeute et un physiothérapeute. «On parvenait à faire le travail de massage, les soins et tout», sourit Pr Ndoye, qui est le vice-président de l’Association sénégalaise de médecine du sport et accompagne l’équipe locale depuis l’époque de feu Joseph Koto.
En Algérie, le staff médical devait s’employer à mettre à la disposition du sélectionneur, Pape Thiaw, des joueurs au top de leur forme. Dans ce sens, il fallait veiller au moindre détail. «La prise en charge était quotidienne, révèle le médecin des Lions. Pour que le joueur soit en forme, il faut (par exemple) qu’il conserve son poids de forme. Il fallait contrôler l’alimentation, les repas, voir ce qu’ils mangent… Ce qui est très difficile.»
D’autant que, souligne Pr Papis Ndoye, à l’hôtel, «les joueurs sont exposés à tout ce qui est pâtisserie, des choses qu’ils ne doivent pas consommer». Pour faire la police, le médecin prenait régulièrement le poids des Lions.
Autre point important de la prise en charge médicale : la régénération après les entraînements et les matchs.
Si les hommes de Pape Thiaw ont brillé sur le terrain, l’équipe de Papis Ndoye en a fait de même loin des projecteurs. La preuve par deux cas de blessures qui ont marqué le médecin des Lions : ceux de Lamine Camara et de Djibril Diarra. Le premier, maillon important de la sélection (il figure dans l’équipe type du tournoi), a contracté une entorse au genou. «Il a été traité médicalement, mais également par la voie de la kinésithérapie et de la physiothérapie», confie Pr Ndoye.
Le second cas était plus rare : Djibril Diarra avait perdu une dent. «Elle a été arrachée, raconte le médecin. J’ai eu la chance d’aller dans une clinique dentaire sur place. J’ai rencontré u collègue qui est professeur en chirurgie dentaire. On a discuté un peu et on a fait une réimplantation, pas une prothèse dentaire. Elle a été un succès et le gosse a terminé la compétition en excellente forme.»
En plus de ce dernier, le Sénégal s’était déplacé au CHAN avec un kinésithérapeute et un physiothérapeute. «On parvenait à faire le travail de massage, les soins et tout», sourit Pr Ndoye, qui est le vice-président de l’Association sénégalaise de médecine du sport et accompagne l’équipe locale depuis l’époque de feu Joseph Koto.
En Algérie, le staff médical devait s’employer à mettre à la disposition du sélectionneur, Pape Thiaw, des joueurs au top de leur forme. Dans ce sens, il fallait veiller au moindre détail. «La prise en charge était quotidienne, révèle le médecin des Lions. Pour que le joueur soit en forme, il faut (par exemple) qu’il conserve son poids de forme. Il fallait contrôler l’alimentation, les repas, voir ce qu’ils mangent… Ce qui est très difficile.»
D’autant que, souligne Pr Papis Ndoye, à l’hôtel, «les joueurs sont exposés à tout ce qui est pâtisserie, des choses qu’ils ne doivent pas consommer». Pour faire la police, le médecin prenait régulièrement le poids des Lions.
Autre point important de la prise en charge médicale : la régénération après les entraînements et les matchs.
Si les hommes de Pape Thiaw ont brillé sur le terrain, l’équipe de Papis Ndoye en a fait de même loin des projecteurs. La preuve par deux cas de blessures qui ont marqué le médecin des Lions : ceux de Lamine Camara et de Djibril Diarra. Le premier, maillon important de la sélection (il figure dans l’équipe type du tournoi), a contracté une entorse au genou. «Il a été traité médicalement, mais également par la voie de la kinésithérapie et de la physiothérapie», confie Pr Ndoye.
Le second cas était plus rare : Djibril Diarra avait perdu une dent. «Elle a été arrachée, raconte le médecin. J’ai eu la chance d’aller dans une clinique dentaire sur place. J’ai rencontré u collègue qui est professeur en chirurgie dentaire. On a discuté un peu et on a fait une réimplantation, pas une prothèse dentaire. Elle a été un succès et le gosse a terminé la compétition en excellente forme.»
4 Commentaires
Karim$
En Février, 2023 (02:39 AM)Immigré
En Février, 2023 (04:43 AM)Reply_author
En Février, 2023 (07:36 AM)Reply_author
En Février, 2023 (09:32 AM)Senegalais Lambda
En Février, 2023 (11:27 AM)Participer à la Discussion