La coupe d'Afrique des nations, l'une des plus prestigieuses compétitions de football du continent noir, regroupe les meilleures équipes du moment, qui ont réussi à sortir victorieuses de leur poule et à se qualifier. Ainsi, cette 26 e édition, comme les précédentes constituent pour les acteurs que sont les joueurs, une foire pour s'offrir au plus offrant. Une aubaine pour les joueurs africains « bannis » dans leurs différents clubs.
Les joueurs africains, en participant à la Can, ont un double objectif : défendre les couleurs nationales de leurs pays respectifs, pour aller le plus loin possible dans cette compétition, mais aussi se donner à fond pour faire grimper leur valeur marchande. En effet, si pour certains, le port du maillot national est devenu une fierté et un honneur, surtout pour leur famille basée au pays. Pour d'autres en revanche, la coupe d'Afrique constitue le lieu privilégié pour taper dans l'œil d'un agent recruteur, afin de porter les couleurs d'un grand club européen. C'est pourquoi, lors de cette 26 e édition, le spectacle sera garanti, car il y va de l'intérêt des acteurs, qui vont certainement se défoncer pour non seulement faire partie de l'équipe type de cette compétition, mais augmenter leur cote. A cause des joueurs de la trempe de Didier Drogba de la Côte d'Ivoire, Michael Essien des Black Stars, Samuel Eto'o des Lions indomptables qui évoluent dans de grands clubs européens, les joutes continentales de football seront, outre le fait d'un niveau relevé, très médiatisée sur la scène footballistique mondiale. Au niveau de la Tanière, certains joueurs ont tout intérêt à ce que l'équipe aille le plus loin possible, pour qu'ils puissent avoir l'opportunité de se faire embaucher par de prestigieux clubs européens. Lamine Diatta, qui bénéficie de la confiance de Kasperczak, a l'occasion unique de voir la chance lui sourire, lui qui n'a pu encore signer dans un quelconque club, en dépit de la résiliation de son contrat avec le Besiktas d'Istanbul de Turquie. De même, si l'actuel Stéphanois Bayal Sall continue dans la même dynamique, et réussit une bonne Can (c'est tout le mal qu'on puisse lui souhaiter), beaucoup de férus du ballon rond dont son ancien coach de Gorée (Lamine Dieng) croient mordicus qu'il pourrait être engagé dans un grand club, de renommée mondiale. La Can ne constitue ainsi une bouffée d'oxygène pour les joueurs africains « bannis », parce que, en disgrâce dans leurs clubs respectifs.
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