Triompher, convaincre, se positionner. Voilà le triptyque qui résume la première sortie de la saison 2008-2009 de Thieck. Fort de son nouveau statut de tête de file de Pikine Mbollo, avec les départs de Balla Bèye 2 et Boy Sèye, le poulain de Pape Diop Boston prend date avec l’histoire et joue gros face à Bombardier dimanche prochain. Un challenge de taille dans ce 10e combat de sa carrière.
Ironie du sort ou simple coup du destin, le 25 décembre 2005, Saîbatou Boye dit « Thieck » avait suivi le combat Tyson (écurie Boul Falé)-Bombardier (écurie Mbour) des tribunes, en tant que simple spectateur. Dimanche prochain (5 avril 2009), il fera face à ce même Bombardier mais dans un tout autre rôle d’acteur. Une autre raison de le pousser à l’exploit car, ce jour là, son idole (Tyson) avait connu le premier coup de frein dans sa belle série. En langage moins codé, il a le devoir de laver l’affront subi par celui-là même qui avait payé son billet d’entrée au stade ce jour-là. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Thieck a « contacté » le virus de la lutte et jeté ses amarres à l’écurie Pikine Mbollo sous l’aile protectrice d’une icône de l’arène sénégalaise, Pape Diop Boston, plusieurs fois champion d’Afrique.
Pour le 10e combat de sa carrière, le Pikinois n’a pas droit à l’erreur car les enjeux sont extrêmement importants. Ils sont de trois ordres : triompher, convaincre, se positionner. Un objectif qui devrait lui servir d’ « ascenseur » pour accéder au sommet de la pyramide où trône le « Roi ». Un vieux rêve que Thieck caresse depuis après sa victoire sur Cheikhou Diène, alors second de Yékini à l’écurie Ndakaru (19 février 2006). Parmi ses victimes, figurent également Zale Lo (18 mai 2007) et Baye Mandione (21 juin 2008), entre autres. Ses deux revers sont le fait de Bazooka (ex Bombardier 2) et Mame Ndieumbane. .
Autant que son adversaire, Thieck est soumis à un impératif de victoire pour davantage convaincre ses coéquipiers et surtout ses fans et supporters sur ses capacités à étrenner son titre de « leader » à Pikine Mbollo. Cependant, force est de reconnaître que la tête de file de Pikine Mbollo aura fort à faire face à Serigne Dia, le B52 de Mbour, un véritable « gros bras » aussi bien doté que lui par Dame Nature. Au plan donc athlétique, égalité parfaite.
Pour ce qui est de la motivation, objectivement, la balance penche légèrement du côté du Mbourois qui a passé toute une année à broyer du noir après son revers face à Gris Bordeaux. Il n’est pas exagéré de dire que dimanche, il joue presque son avenir. Ce qui complique d’avantage la tâche de Thieck qui, parallèlement joue la carte de la ... promotion. Une victoire le propulserait dans le cercle restreint des ténors avec, cerise sur le gâteau, un face à face avec Yékini, l’actuel « Roi » des arènes.
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