APA - Dakar (Sénégal) - Le sport de haut niveau présente des "aléas" qui mettent souvent les joueurs devant des choix difficiles, a indiqué, dimanche à Dakar, l’international sénégalais de basket-ball, Boniface Ndong.
« Ma fierté est de jouer pour le Sénégal mais il y a des aléas du sport qui constituent souvent des obstacles aux choix qu’il faut faire », a indiqué le pivot sénégalais lors d’un point de presse dans la capitale sénégalaise.
Il explique absence du stage de préparation de l’équipe nationale du Sénégal, effectué à Dakar du 3 au 12 juillet, par les négociations en cours entre son ancien club (Malaga) et Barcelone, toutes deux des formations d’élite espagnoles.
« Il y a une loi spéciale en Espagne qui régit le basket national et, conformément à celle-ci, je vais devoir attendre la fin des négociations entre Malaga et Barcelone pour m’assurer de l’effectivité de mon contrat », a-t-il expliqué, indiquant ainsi se prémunir de garanties par rapport à sa carrière.
« Si je ne suis pas professionnel, je ne pourrais jouer pour mon pays », insiste Boniface Ndong en fin de contrat avec Malaga.
Il doit retourner sous peu en Espagne pour passer la traditionnelle visite médicale, préalable à toute signature de contrat avec son nouveau club, Barcelone.
Puis, il espère vite se libérer pour rejoindre l’équipe nationale au plus tard le 18 juillet prochain.
Elu meilleur joueur du Championnat d’Afrique des nations (Afrobasket) 2005, où le Sénégal avait perdu en finale face à l’Angola, Boniface Ndong, l’un des meilleurs pivots d’Europe, s’était depuis lors mis en marge de l’équipe nationale. Il devrait faire son retour chez les « Lions » lors de l’Afrobasket 2009 prévu à Tripoli et Benghazi (Libye), du 5 au 15 août prochain.
En attendant, il dit sa « frustration » de s’entraîner seul et mais reste moralement avec le groupe puisque étant « engagé dans le projet de reconstruction du basket sénégalais ».
L’équipe nationale du Sénégal, qui vient de terminer un stage de dix jours à Dakar, est en partance pour Bormio (Italie) pour un stage (jusqu’au 23 juillet) qui sera ponctué de matches amicaux contre la République Tchèque, l’Italie, la Suède et probablement le Cameroun ou l’Angola, selon l’entraîneur national, Abdourahmane Ndiaye dit « Adidas ».
Sevré de couronne depuis dix, le Sénégal, jadis place forte du basket africain (5 sacres), est engagé dans la reconquête du titre continental, monopole de l’Angola depuis une décennie.
« On peut le (la reconquête du titre continental) faire parce qu’on y croit », soutient « Adidas », indiquant que son « rôle n’est pas de paraître mais d’aider les joueurs à libérer les énergies victorieuses, pour le Sénégal et pour toute l’Afrique ».
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