En charge de la direction du premier réseau social en Russie, appelé «VKontakte», le groupe VK a nommé mardi 7 décembre Vladimir Kirienko, qui est le fils d’un proche collaborateur de Vladimir Poutine, comme nouveau PDG de l’entreprise.
«Le conseil d’administration de VK est heureux d'accueillir Vladimir Kirienko dans l'équipe», a indiqué l’entreprise dans un communiqué, insistant sur «la vaste expertise» de ce dernier, qui a été le premier vice-président du géant d'Etat des télécoms, Rostelecom.
Le nouveau PDG de 38 ans n’est autre que le fils de Sergueï Kirienko, le chef adjoint de l’administration présidentielle, un poste stratégique au sein du Kremlin. Il a d’ailleurs été Premier ministre sous la présidence de Boris Eltsine en 1998.
Le contexte de cette annonce a lui-aussi été particulier puisque le géant russe de la tech a été racheté via une filiale par le géant gazier d’Etat Gazprom il y a moins de deux semaines.
Ces différents éléments sont venus confirmer les doutes des observateurs internationaux sur la menace de censure en Russie, à l’image de l’opposant politique Alexeï Navalny, emprisonné dans le pays depuis janvier et vainqueur du prix Sakharov le 20 novembre dernier.
«Le conseil d’administration de VK est heureux d'accueillir Vladimir Kirienko dans l'équipe», a indiqué l’entreprise dans un communiqué, insistant sur «la vaste expertise» de ce dernier, qui a été le premier vice-président du géant d'Etat des télécoms, Rostelecom.
Le nouveau PDG de 38 ans n’est autre que le fils de Sergueï Kirienko, le chef adjoint de l’administration présidentielle, un poste stratégique au sein du Kremlin. Il a d’ailleurs été Premier ministre sous la présidence de Boris Eltsine en 1998.
Le contexte de cette annonce a lui-aussi été particulier puisque le géant russe de la tech a été racheté via une filiale par le géant gazier d’Etat Gazprom il y a moins de deux semaines.
Ces différents éléments sont venus confirmer les doutes des observateurs internationaux sur la menace de censure en Russie, à l’image de l’opposant politique Alexeï Navalny, emprisonné dans le pays depuis janvier et vainqueur du prix Sakharov le 20 novembre dernier.
Vers un «internet souverain» en Russie ?
La Russie a durci le ton concernant le contrôle d’internet et des réseaux sociaux depuis quelques mois, comme cela a été le cas avec la menace de blocage de Youtube en septembre dernier.
Dans le même temps, le gouvernement a multiplié les menaces contre Apple, Google et Twitter, accusant les trois mastodontes de ne pas supprimer des contenus jugés illégaux sur le territoire.
L’ensemble de ces directives aurait pour vocation de créer un «internet souverain» propre à la Russie en isolant le segment russe de l’internet avec les grands serveurs mondiaux.
Contraint de céder le groupe à un ami de Vladimir Poutine en 2014, le créateur de VKontakte, Pavel Dourov, a fui son pays natal à cette date afin de fonder la célèbre messagerie cryptée Telegram.
La Russie a durci le ton concernant le contrôle d’internet et des réseaux sociaux depuis quelques mois, comme cela a été le cas avec la menace de blocage de Youtube en septembre dernier.
Dans le même temps, le gouvernement a multiplié les menaces contre Apple, Google et Twitter, accusant les trois mastodontes de ne pas supprimer des contenus jugés illégaux sur le territoire.
L’ensemble de ces directives aurait pour vocation de créer un «internet souverain» propre à la Russie en isolant le segment russe de l’internet avec les grands serveurs mondiaux.
Contraint de céder le groupe à un ami de Vladimir Poutine en 2014, le créateur de VKontakte, Pavel Dourov, a fui son pays natal à cette date afin de fonder la célèbre messagerie cryptée Telegram.
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