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Coura Macky : « Adji Sarr a demandé à Sonko de jurer… »

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Coura Macky : « Adji Sarr a demandé à Sonko de jurer… »


33 Commentaires

  1. Auteur

    Malick

    En Décembre, 2022 (18:50 PM)
    Doul  rek guay def domeram dji
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    • Auteur

      Reply_author

      En Décembre, 2022 (20:02 PM)
      Où sont les vidéos qu'on nous promettait de sortir le jour j? La montagne a accouché d'une souris comme je m'y attendais. Next
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    • Auteur

      Reply_author

      En Décembre, 2022 (20:26 PM)
      Quelle republique bananiere , les auditions des juges trainent a la minute pres entre les mains de n importe quel quidam .Justice corrompue.
    • Auteur

      Reply_author

      En Décembre, 2022 (20:42 PM)
      Pastef je ne comprend pas pourquoi ils passent tout leur temps a mentir.
      Mentir sans ne saurait etre une strategie ou une quelconque politique pour des gens intelligents.
      Voler mes idees pour manipuler et s'en servir, pas de probleme avec cela...mais je ne vous ai jamais appris a mentir. C'est decevant. Tout le Senegal sait que vous mentez sans arret, il faut utiliser une autre strategie.
      Tonton Buju
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  2. Auteur

    Zachariah

    En Décembre, 2022 (18:50 PM)
    Alors que nos vaillants Lions se sont évertués avec abnégation à peaufiner l’image du Sénégal à l’international et à consolider le prestige de notre cher pays, monsieur Macky Sall s’emploie, quant à lui, à creuser une fosse oú il va enterrer image et prestige.

    Le président Donald Trump avait insulté tous les peuples africains en traitant nos pays de "fosses à merde" (shit-holes). Si au Sénégal on tourne délibérément le dos au progrès démocratique pour mettre en place une véritable autocratie (un pouvoir qui n'a d'autre justification et légitimité que lui-même), ne creusons nous pas une "fosse à merde" pour y enfouir les Sénégalais. Car voyez-vous, c’est précisément ce que Macky Sall s’apprête à faire en traitant la Constitution comme un vulgaire papier toilette.

    Il serait à l’affût et se préparerait à nous imposer un troisième mandat en dehors de toute légalité constitutionnelle !

    Les prémisses ?   

    - le blocage en catimini d’un amendement au Protocole de la CEDEAO visant à bannir le troisième mandat en Afrique de l’Ouest ; (1)

    - le honteux « ni oui ni non » quant à la dissimulation d’une intention criminelle ; (2)

    - la mise en place d’un gouvernement dit « de combat » qui l’installe dans une logique de guerre contre l’opposition ; (3)

    - son refus d’identifier un candidat à sa succession à 13 mois de l’élection présidentielle ; (4)

    - l’accumulation d’un fabuleux trésor de guerre à coup de malversations, de détournements et de caisses noires ; (5)

    - les attaques contre les lanceurs d’alerte et les journalistes ; (6)

    - la vassalisation des corps de contrôle du processus démocratique et du maintien de l’ordre ; (7)

    - et maintenant une prise de parole orchestrée par les inévitables pousses-au-crime accrochés comme des sangsues à leurs privilèges indus et à leurs butins.

    Tout cela nous incite à suspecter une intention malveillante et criminelle : celle de violer la Constitution en toute connaissance de cause. (8)

    Le fera-t-il ? Tentera-t-il le troisième mandat ? Sera-t-il candidat en février 2024 ? Et ce malgré les échecs chez nous (Abdoulaye Wade) et chez nos voisins (Alpha Condé) ? Sans compter une opinion publique nationale largement hostile à un tel projet ? (y compris dans la diaspora)

    L’histoire se répète sous forme de farce, nous a dit Karl Marx. Malheureusement, notre président n’a pas lu Marx. D’ailleurs qui a-t-il lu (à part Paulo Coelho) ?

    Mais en vérité, cela dépendra de nous Sénégalais : de ce que nous attendons et exigeons du président de la République vis-à-vis de notre Constitution et de ce qui, par contre, peut être anticipé du président de BBY.

    Une Constitution est avant tout un engagement solennel qui maille toute une nation, qui fait de nous des citoyens et nous assigne une responsabilité individuelle et collective de respecter la loi et de faire en sorte que la loi soit respectée par tous. Au point où il nous est même exigé de dénoncer tout crime ou toute intention criminelle.

    Article 25-3 : « Tout citoyen est tenu de respecter scrupuleusement la Constitution, les lois et règlements, notamment, d’accomplir ses devoirs civiques et de respecter les droits d’autrui. Il doit veiller à s’acquitter de ses obligations fiscales et à participer à l’œuvre de développement économique et social de la nation ».

    Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, est un citoyen spécial car c’est à lui que nous avons confié la responsabilité suprême de protéger l’intégrité de notre Constitution, en notre nom à tous. Il n’en demeure pas moins un citoyen soumis comme nous tous aux édicts de la constitution et notamment en son article 25 précité. Et il le sait !

    Le président de BBY par contre est un citoyen tout au plus ordinaire, certains diront même limité quant à sa capacité en tant que président de la République à comprehender les défis complexes liés au sous développement de notre pays et à son laxisme complice par rapport à la corruption éhontée de son régime. Il aspire néanmoins, et cela devient de plus en plus clair, à prolonger indûment son séjour au Palais de l’avenue Leopold Sedar Senghor. Pathétique !

    Cela dit, le président de la République lui, sait pertinemment qu’il s’agit là d’un interdit absolu de notre Constitution comme il l’a écrit et comme il nous l’a dit lui-même à plusieurs reprises. Nous l’avons cru !

    Monsieur Macky Sall, un président de la République ne doit pas mentir. Ni se complaire dans une litanie de promesses jamais tenues. La parole d’un président est sacrée. Surtout en Afrique.

    Nonobstant les gesticulations des comparses du président de BBY et les contorsions intellectuelles de ses affidés, nous savons tous que nous avons rejeté la possibilité d’un troisième mandat anticonstitutionnel au Sénégal lorsque nous l’avons signifié sans ambages au président Ablaye Wade en 2012.

    Et ce avec la mobilisation d’opposants de taille dont le président de l’APR de l’époque, Macky Sall.

    Cherchez l’erreur !

    N’empêche, si nous devons recommencer soyons prêts à le faire.

    Monsieur Macky Sall, attention ! Un président de la République ne doit pas provoquer ses concitoyens et surtout sa jeunesse. Il leur doit respect et considération. Ce serait une erreur politique monumentale que de confondre patience et passivité. Qui plus est, nous avons par référendum en 2016, adopté des révisions à certains articles et alinéas de la Constitution dont la réduction de la durée du mandat, le nombre de mandats restant inchangé depuis 2001. Nous n’avons pas adopté une nouvelle Constitution qui prétendument remettrait les pendules à zéro. La Constitution de 2001 demeure donc toujours en vigueur avec l’interdiction d’exercer plus de deux mandats consécutifs quelque soient leurs durées. Nul n’est dupe.

    Que le président de BBY puisse estimer qu’il demeure l’homme indispensable pour mener le Sénégal vers « l’émergence », qu’il pense que son bilan doit lui valoir une exception à la règle, qu’il puisse s’inquiéter avec raison de son degré d’impunité après son second et dernier mandat, qu’il se soucie du sort futur de son entourage nous importent peu et je dirais même que ce sont des arguments irrecevables parce que hors sujet. Il ne peut tout simplement pas exercer de troisième mandat, sauf à violer l’esprit et la lettre de la Constitution et à commettre un crime contre la nation sénégalaise. Crime qui ne devra jamais rester impuni. Jamais ! Ni pour lui ni pour ses complices qui seront bien entendu les premiers à aller « brouter » ailleurs. Il nous faudra aller les débusquer dans leurs nouvelles prairies. Ils sont tout simplement toxiques !

    Monsieur Macky Sall, un président de la République ne doit pas ramer à contre courant de l’histoire, surtout à un moment où les peuples se lèvent pour écrire leur propre histoire (Amérique latine, Sahel, Iran,…). N’ayez aucun doute, le Sénégal s’inscrit dans ce mouvement global. Arrêter la mer avec ses bras ? Ou avec des fusils ?

    Allons nous permettre au président de BBY d’installer notre pays dans une instabilité sociale économique et politique du fait d’un troisième mandat illégitime imposé par la ruse, la duplicité et la force ? La nation sénégalaise fait face là à l’un des plus grand défi de son histoire démocratique récente car en Afrique, troisième mandat veut dire présidence à vie et autoritarisme, surtout lorsque le pétrole et la corruption sont au rendez-vous. Ne nous berçons pas de certitudes et d’illusions : les démocraties sont fragiles et ne sont pas uniquement menacées par des hommes en uniformes mais souvent par des hommes dits « forts » issus du processus électoral et qui se croient plus “malins”que leurs pairs ou prédécesseurs. Plus malin que le peuple ?

    Nous sommes donc tous interpellés et nous devons tous nous dresser pour briser dans l’œuf cette intention criminelle afin de protéger notre futur. Et imposer une fois pour toutes une norme consensuelle dont le non-respect a déjà causé la perte d’une dizaine de vies humaines.

    Combien d’autres ?

    S’il y a une chose que nous pouvons et devons laisser en héritage à nos enfants et petits-enfants, c’est au moins de maintenir intact cette aspiration à la démocratie et aux libertés politiques. Allons-nous permettre au président de BBY de nous entraîner dans une régression historique et nous rabaisser au rang de régimes archaïques tels le Cameroun, le Gabon, le Tchad, le Congo, la Guinée Équatoriale…? Bien sûr que non. Nous nous devons donc de rappeler au président de la République l’essentiel de son serment.

    Le serment est prêté dans les termes suivants :“Devant Dieu et devant la nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, de ne ménager enfin aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine”.

    C’est tout simplement son devoir, car la Constitution est au dessus du président. Qu’il se dévêtisse donc de ses habits de chef de parti et revêtisse pour une fois ceux du président de la République. Il serait temps.

    À ce titre, je lui conseille plutôt de s’investir dans la résolution des conflits en Afrique comme s’y attellent les anciens présidents du Nigéria Olusegun Obasanjo (en Ethiopie), celui du Kenya Uhuru Kenyatta (en RDC) et tant d’autres avant eux après l’accomplissement de leurs deux mandats. Ou de s’emparer de la problématique de la liberté de circulation dans notre continent ou d’autres éléments du plan Afrique 2063 de l’Union Africaine.

    Monsieur Macky Sall, oui il y a des missions élevées et dignes pour un président de Republique après son second et dernier mandat : se mettre au service de l’Afrique !

    L’alternative de forcer un troisième mandat le conduirait tôt ou tard à rejoindre la compagnie des "pestiférés" de l’histoire contemporaine de l’Afrique tels que Blaise Compaoré, Alpha Condé, Omar el Bechir, Hissen Habré, Hosni Moubarak, Idriss Deby, Ben Ali…

    Je répète : tôt ou tard. Vraiment, ça n’en vaut pas le coup !

    À part ça, bravo à nos chers Lions dignes fils du pays.

    (A suivre)

    Pierre Sané est ancien SG d’Amnesty International.

     
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    Auteur

    Zachariah

    En Décembre, 2022 (18:54 PM)
    Alors que nos vaillants Lions se sont évertués avec abnégation à peaufiner l’image du Sénégal à l’international et à consolider le prestige de notre cher pays, monsieur Macky Sall s’emploie, quant à lui, à creuser une fosse oú il va enterrer image et prestige.

    Le président Donald Trump avait insulté tous les peuples africains en traitant nos pays de "fosses à merde" (shit-holes). Si au Sénégal on tourne délibérément le dos au progrès démocratique pour mettre en place une véritable autocratie (un pouvoir qui n'a d'autre justification et légitimité que lui-même), ne creusons nous pas une "fosse à merde" pour y enfouir les Sénégalais. Car voyez-vous, c’est précisément ce que Macky Sall s’apprête à faire en traitant la Constitution comme un vulgaire papier toilette.

    Il serait à l’affût et se préparerait à nous imposer un troisième mandat en dehors de toute légalité constitutionnelle !

    Les prémisses ?   

    - le blocage en catimini d’un amendement au Protocole de la CEDEAO visant à bannir le troisième mandat en Afrique de l’Ouest ; (1)

    - le honteux « ni oui ni non » quant à la dissimulation d’une intention criminelle ; (2)

    - la mise en place d’un gouvernement dit « de combat » qui l’installe dans une logique de guerre contre l’opposition ; (3)

    - son refus d’identifier un candidat à sa succession à 13 mois de l’élection présidentielle ; (4)

    - l’accumulation d’un fabuleux trésor de guerre à coup de malversations, de détournements et de caisses noires ; (5)

    - les attaques contre les lanceurs d’alerte et les journalistes ; (6)

    - la vassalisation des corps de contrôle du processus démocratique et du maintien de l’ordre ; (7)

    - et maintenant une prise de parole orchestrée par les inévitables pousses-au-crime accrochés comme des sangsues à leurs privilèges indus et à leurs butins.

    Tout cela nous incite à suspecter une intention malveillante et criminelle : celle de violer la Constitution en toute connaissance de cause. (8)

    Le fera-t-il ? Tentera-t-il le troisième mandat ? Sera-t-il candidat en février 2024 ? Et ce malgré les échecs chez nous (Abdoulaye Wade) et chez nos voisins (Alpha Condé) ? Sans compter une opinion publique nationale largement hostile à un tel projet ? (y compris dans la diaspora)

    L’histoire se répète sous forme de farce, nous a dit Karl Marx. Malheureusement, notre président n’a pas lu Marx. D’ailleurs qui a-t-il lu (à part Paulo Coelho) ?

    Mais en vérité, cela dépendra de nous Sénégalais : de ce que nous attendons et exigeons du président de la République vis-à-vis de notre Constitution et de ce qui, par contre, peut être anticipé du président de BBY.

    Une Constitution est avant tout un engagement solennel qui maille toute une nation, qui fait de nous des citoyens et nous assigne une responsabilité individuelle et collective de respecter la loi et de faire en sorte que la loi soit respectée par tous. Au point où il nous est même exigé de dénoncer tout crime ou toute intention criminelle.

    Article 25-3 : « Tout citoyen est tenu de respecter scrupuleusement la Constitution, les lois et règlements, notamment, d’accomplir ses devoirs civiques et de respecter les droits d’autrui. Il doit veiller à s’acquitter de ses obligations fiscales et à participer à l’œuvre de développement économique et social de la nation ».

    Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, est un citoyen spécial car c’est à lui que nous avons confié la responsabilité suprême de protéger l’intégrité de notre Constitution, en notre nom à tous. Il n’en demeure pas moins un citoyen soumis comme nous tous aux édicts de la constitution et notamment en son article 25 précité. Et il le sait !

    Le président de BBY par contre est un citoyen tout au plus ordinaire, certains diront même limité quant à sa capacité en tant que président de la République à comprehender les défis complexes liés au sous développement de notre pays et à son laxisme complice par rapport à la corruption éhontée de son régime. Il aspire néanmoins, et cela devient de plus en plus clair, à prolonger indûment son séjour au Palais de l’avenue Leopold Sedar Senghor. Pathétique !

    Cela dit, le président de la République lui, sait pertinemment qu’il s’agit là d’un interdit absolu de notre Constitution comme il l’a écrit et comme il nous l’a dit lui-même à plusieurs reprises. Nous l’avons cru !

    Monsieur Macky Sall, un président de la République ne doit pas mentir. Ni se complaire dans une litanie de promesses jamais tenues. La parole d’un président est sacrée. Surtout en Afrique.

    Nonobstant les gesticulations des comparses du président de BBY et les contorsions intellectuelles de ses affidés, nous savons tous que nous avons rejeté la possibilité d’un troisième mandat anticonstitutionnel au Sénégal lorsque nous l’avons signifié sans ambages au président Ablaye Wade en 2012.

    Et ce avec la mobilisation d’opposants de taille dont le président de l’APR de l’époque, Macky Sall.

    Cherchez l’erreur !

    N’empêche, si nous devons recommencer soyons prêts à le faire.

    Monsieur Macky Sall, attention ! Un président de la République ne doit pas provoquer ses concitoyens et surtout sa jeunesse. Il leur doit respect et considération. Ce serait une erreur politique monumentale que de confondre patience et passivité. Qui plus est, nous avons par référendum en 2016, adopté des révisions à certains articles et alinéas de la Constitution dont la réduction de la durée du mandat, le nombre de mandats restant inchangé depuis 2001. Nous n’avons pas adopté une nouvelle Constitution qui prétendument remettrait les pendules à zéro. La Constitution de 2001 demeure donc toujours en vigueur avec l’interdiction d’exercer plus de deux mandats consécutifs quelque soient leurs durées. Nul n’est dupe.

    Que le président de BBY puisse estimer qu’il demeure l’homme indispensable pour mener le Sénégal vers « l’émergence », qu’il pense que son bilan doit lui valoir une exception à la règle, qu’il puisse s’inquiéter avec raison de son degré d’impunité après son second et dernier mandat, qu’il se soucie du sort futur de son entourage nous importent peu et je dirais même que ce sont des arguments irrecevables parce que hors sujet. Il ne peut tout simplement pas exercer de troisième mandat, sauf à violer l’esprit et la lettre de la Constitution et à commettre un crime contre la nation sénégalaise. Crime qui ne devra jamais rester impuni. Jamais ! Ni pour lui ni pour ses complices qui seront bien entendu les premiers à aller « brouter » ailleurs. Il nous faudra aller les débusquer dans leurs nouvelles prairies. Ils sont tout simplement toxiques !

    Monsieur Macky Sall, un président de la République ne doit pas ramer à contre courant de l’histoire, surtout à un moment où les peuples se lèvent pour écrire leur propre histoire (Amérique latine, Sahel, Iran,…). N’ayez aucun doute, le Sénégal s’inscrit dans ce mouvement global. Arrêter la mer avec ses bras ? Ou avec des fusils ?

    Allons nous permettre au président de BBY d’installer notre pays dans une instabilité sociale économique et politique du fait d’un troisième mandat illégitime imposé par la ruse, la duplicité et la force ? La nation sénégalaise fait face là à l’un des plus grand défi de son histoire démocratique récente car en Afrique, troisième mandat veut dire présidence à vie et autoritarisme, surtout lorsque le pétrole et la corruption sont au rendez-vous. Ne nous berçons pas de certitudes et d’illusions : les démocraties sont fragiles et ne sont pas uniquement menacées par des hommes en uniformes mais souvent par des hommes dits « forts » issus du processus électoral et qui se croient plus “malins”que leurs pairs ou prédécesseurs. Plus malin que le peuple ?

    Nous sommes donc tous interpellés et nous devons tous nous dresser pour briser dans l’œuf cette intention criminelle afin de protéger notre futur. Et imposer une fois pour toutes une norme consensuelle dont le non-respect a déjà causé la perte d’une dizaine de vies humaines.

    Combien d’autres ?

    S’il y a une chose que nous pouvons et devons laisser en héritage à nos enfants et petits-enfants, c’est au moins de maintenir intact cette aspiration à la démocratie et aux libertés politiques. Allons-nous permettre au président de BBY de nous entraîner dans une régression historique et nous rabaisser au rang de régimes archaïques tels le Cameroun, le Gabon, le Tchad, le Congo, la Guinée Équatoriale…? Bien sûr que non. Nous nous devons donc de rappeler au président de la République l’essentiel de son serment.

    Le serment est prêté dans les termes suivants :“Devant Dieu et devant la nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, de ne ménager enfin aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine”.

    C’est tout simplement son devoir, car la Constitution est au dessus du président. Qu’il se dévêtisse donc de ses habits de chef de parti et revêtisse pour une fois ceux du président de la République. Il serait temps.

    À ce titre, je lui conseille plutôt de s’investir dans la résolution des conflits en Afrique comme s’y attellent les anciens présidents du Nigéria Olusegun Obasanjo (en Ethiopie), celui du Kenya Uhuru Kenyatta (en RDC) et tant d’autres avant eux après l’accomplissement de leurs deux mandats. Ou de s’emparer de la problématique de la liberté de circulation dans notre continent ou d’autres éléments du plan Afrique 2063 de l’Union Africaine.

    Monsieur Macky Sall, oui il y a des missions élevées et dignes pour un président de Republique après son second et dernier mandat : se mettre au service de l’Afrique !

    L’alternative de forcer un troisième mandat le conduirait tôt ou tard à rejoindre la compagnie des "pestiférés" de l’histoire contemporaine de l’Afrique tels que Blaise Compaoré, Alpha Condé, Omar el Bechir, Hissen Habré, Hosni Moubarak, Idriss Deby, Ben Ali…

    Je répète : tôt ou tard. Vraiment, ça n’en vaut pas le coup !

    À part ça, bravo à nos chers Lions dignes fils du pays.

    (A suivre)

    Pierre Sané est ancien SG d’Amnesty International.

     
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    Auteur

    Zachariah

    En Décembre, 2022 (18:55 PM)
    Alors que nos vaillants Lions se sont évertués avec abnégation à peaufiner l’image du Sénégal à l’international et à consolider le prestige de notre cher pays, monsieur Macky Sall s’emploie, quant à lui, à creuser une fosse oú il va enterrer image et prestige.

    Le président Donald Trump avait insulté tous les peuples africains en traitant nos pays de "fosses à merde" (shit-holes). Si au Sénégal on tourne délibérément le dos au progrès démocratique pour mettre en place une véritable autocratie (un pouvoir qui n'a d'autre justification et légitimité que lui-même), ne creusons nous pas une "fosse à merde" pour y enfouir les Sénégalais. Car voyez-vous, c’est précisément ce que Macky Sall s’apprête à faire en traitant la Constitution comme un vulgaire papier toilette.

    Il serait à l’affût et se préparerait à nous imposer un troisième mandat en dehors de toute légalité constitutionnelle !

    Les prémisses ?   

    - le blocage en catimini d’un amendement au Protocole de la CEDEAO visant à bannir le troisième mandat en Afrique de l’Ouest ; (1)

    - le honteux « ni oui ni non » quant à la dissimulation d’une intention criminelle ; (2)

    - la mise en place d’un gouvernement dit « de combat » qui l’installe dans une logique de guerre contre l’opposition ; (3)

    - son refus d’identifier un candidat à sa succession à 13 mois de l’élection présidentielle ; (4)

    - l’accumulation d’un fabuleux trésor de guerre à coup de malversations, de détournements et de caisses noires ; (5)

    - les attaques contre les lanceurs d’alerte et les journalistes ; (6)

    - la vassalisation des corps de contrôle du processus démocratique et du maintien de l’ordre ; (7)

    - et maintenant une prise de parole orchestrée par les inévitables pousses-au-crime accrochés comme des sangsues à leurs privilèges indus et à leurs butins.

    Tout cela nous incite à suspecter une intention malveillante et criminelle : celle de violer la Constitution en toute connaissance de cause. (8)

    Le fera-t-il ? Tentera-t-il le troisième mandat ? Sera-t-il candidat en février 2024 ? Et ce malgré les échecs chez nous (Abdoulaye Wade) et chez nos voisins (Alpha Condé) ? Sans compter une opinion publique nationale largement hostile à un tel projet ? (y compris dans la diaspora)

    L’histoire se répète sous forme de farce, nous a dit Karl Marx. Malheureusement, notre président n’a pas lu Marx. D’ailleurs qui a-t-il lu (à part Paulo Coelho) ?

    Mais en vérité, cela dépendra de nous Sénégalais : de ce que nous attendons et exigeons du président de la République vis-à-vis de notre Constitution et de ce qui, par contre, peut être anticipé du président de BBY.

    Une Constitution est avant tout un engagement solennel qui maille toute une nation, qui fait de nous des citoyens et nous assigne une responsabilité individuelle et collective de respecter la loi et de faire en sorte que la loi soit respectée par tous. Au point où il nous est même exigé de dénoncer tout crime ou toute intention criminelle.

    Article 25-3 : « Tout citoyen est tenu de respecter scrupuleusement la Constitution, les lois et règlements, notamment, d’accomplir ses devoirs civiques et de respecter les droits d’autrui. Il doit veiller à s’acquitter de ses obligations fiscales et à participer à l’œuvre de développement économique et social de la nation ».

    Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, est un citoyen spécial car c’est à lui que nous avons confié la responsabilité suprême de protéger l’intégrité de notre Constitution, en notre nom à tous. Il n’en demeure pas moins un citoyen soumis comme nous tous aux édicts de la constitution et notamment en son article 25 précité. Et il le sait !

    Le président de BBY par contre est un citoyen tout au plus ordinaire, certains diront même limité quant à sa capacité en tant que président de la République à comprehender les défis complexes liés au sous développement de notre pays et à son laxisme complice par rapport à la corruption éhontée de son régime. Il aspire néanmoins, et cela devient de plus en plus clair, à prolonger indûment son séjour au Palais de l’avenue Leopold Sedar Senghor. Pathétique !

    Cela dit, le président de la République lui, sait pertinemment qu’il s’agit là d’un interdit absolu de notre Constitution comme il l’a écrit et comme il nous l’a dit lui-même à plusieurs reprises. Nous l’avons cru !

    Monsieur Macky Sall, un président de la République ne doit pas mentir. Ni se complaire dans une litanie de promesses jamais tenues. La parole d’un président est sacrée. Surtout en Afrique.

    Nonobstant les gesticulations des comparses du président de BBY et les contorsions intellectuelles de ses affidés, nous savons tous que nous avons rejeté la possibilité d’un troisième mandat anticonstitutionnel au Sénégal lorsque nous l’avons signifié sans ambages au président Ablaye Wade en 2012.

    Et ce avec la mobilisation d’opposants de taille dont le président de l’APR de l’époque, Macky Sall.

    Cherchez l’erreur !

    N’empêche, si nous devons recommencer soyons prêts à le faire.

    Monsieur Macky Sall, attention ! Un président de la République ne doit pas provoquer ses concitoyens et surtout sa jeunesse. Il leur doit respect et considération. Ce serait une erreur politique monumentale que de confondre patience et passivité. Qui plus est, nous avons par référendum en 2016, adopté des révisions à certains articles et alinéas de la Constitution dont la réduction de la durée du mandat, le nombre de mandats restant inchangé depuis 2001. Nous n’avons pas adopté une nouvelle Constitution qui prétendument remettrait les pendules à zéro. La Constitution de 2001 demeure donc toujours en vigueur avec l’interdiction d’exercer plus de deux mandats consécutifs quelque soient leurs durées. Nul n’est dupe.

    Que le président de BBY puisse estimer qu’il demeure l’homme indispensable pour mener le Sénégal vers « l’émergence », qu’il pense que son bilan doit lui valoir une exception à la règle, qu’il puisse s’inquiéter avec raison de son degré d’impunité après son second et dernier mandat, qu’il se soucie du sort futur de son entourage nous importent peu et je dirais même que ce sont des arguments irrecevables parce que hors sujet. Il ne peut tout simplement pas exercer de troisième mandat, sauf à violer l’esprit et la lettre de la Constitution et à commettre un crime contre la nation sénégalaise. Crime qui ne devra jamais rester impuni. Jamais ! Ni pour lui ni pour ses complices qui seront bien entendu les premiers à aller « brouter » ailleurs. Il nous faudra aller les débusquer dans leurs nouvelles prairies. Ils sont tout simplement toxiques !

    Monsieur Macky Sall, un président de la République ne doit pas ramer à contre courant de l’histoire, surtout à un moment où les peuples se lèvent pour écrire leur propre histoire (Amérique latine, Sahel, Iran,…). N’ayez aucun doute, le Sénégal s’inscrit dans ce mouvement global. Arrêter la mer avec ses bras ? Ou avec des fusils ?

    Allons nous permettre au président de BBY d’installer notre pays dans une instabilité sociale économique et politique du fait d’un troisième mandat illégitime imposé par la ruse, la duplicité et la force ? La nation sénégalaise fait face là à l’un des plus grand défi de son histoire démocratique récente car en Afrique, troisième mandat veut dire présidence à vie et autoritarisme, surtout lorsque le pétrole et la corruption sont au rendez-vous. Ne nous berçons pas de certitudes et d’illusions : les démocraties sont fragiles et ne sont pas uniquement menacées par des hommes en uniformes mais souvent par des hommes dits « forts » issus du processus électoral et qui se croient plus “malins”que leurs pairs ou prédécesseurs. Plus malin que le peuple ?

    Nous sommes donc tous interpellés et nous devons tous nous dresser pour briser dans l’œuf cette intention criminelle afin de protéger notre futur. Et imposer une fois pour toutes une norme consensuelle dont le non-respect a déjà causé la perte d’une dizaine de vies humaines.

    Combien d’autres ?

    S’il y a une chose que nous pouvons et devons laisser en héritage à nos enfants et petits-enfants, c’est au moins de maintenir intact cette aspiration à la démocratie et aux libertés politiques. Allons-nous permettre au président de BBY de nous entraîner dans une régression historique et nous rabaisser au rang de régimes archaïques tels le Cameroun, le Gabon, le Tchad, le Congo, la Guinée Équatoriale…? Bien sûr que non. Nous nous devons donc de rappeler au président de la République l’essentiel de son serment.

    Le serment est prêté dans les termes suivants :“Devant Dieu et devant la nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, de ne ménager enfin aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine”.

    C’est tout simplement son devoir, car la Constitution est au dessus du président. Qu’il se dévêtisse donc de ses habits de chef de parti et revêtisse pour une fois ceux du président de la République. Il serait temps.

    À ce titre, je lui conseille plutôt de s’investir dans la résolution des conflits en Afrique comme s’y attellent les anciens présidents du Nigéria Olusegun Obasanjo (en Ethiopie), celui du Kenya Uhuru Kenyatta (en RDC) et tant d’autres avant eux après l’accomplissement de leurs deux mandats. Ou de s’emparer de la problématique de la liberté de circulation dans notre continent ou d’autres éléments du plan Afrique 2063 de l’Union Africaine.

    Monsieur Macky Sall, oui il y a des missions élevées et dignes pour un président de Republique après son second et dernier mandat : se mettre au service de l’Afrique !

    L’alternative de forcer un troisième mandat le conduirait tôt ou tard à rejoindre la compagnie des "pestiférés" de l’histoire contemporaine de l’Afrique tels que Blaise Compaoré, Alpha Condé, Omar el Bechir, Hissen Habré, Hosni Moubarak, Idriss Deby, Ben Ali…

    Je répète : tôt ou tard. Vraiment, ça n’en vaut pas le coup !

    À part ça, bravo à nos chers Lions dignes fils du pays.

    (A suivre)

    Pierre Sané est ancien SG d’Amnesty International.

     
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    Auteur

    Zachariah

    En Décembre, 2022 (18:57 PM)
    Alors que nos vaillants Lions se sont évertués avec abnégation à peaufiner l’image du Sénégal à l’international et à consolider le prestige de notre cher pays, monsieur Macky Sall s’emploie, quant à lui, à creuser une fosse oú il va enterrer image et prestige.

    Le président Donald Trump avait insulté tous les peuples africains en traitant nos pays de "fosses à merde" (shit-holes). Si au Sénégal on tourne délibérément le dos au progrès démocratique pour mettre en place une véritable autocratie (un pouvoir qui n'a d'autre justification et légitimité que lui-même), ne creusons nous pas une "fosse à merde" pour y enfouir les Sénégalais. Car voyez-vous, c’est précisément ce que Macky Sall s’apprête à faire en traitant la Constitution comme un vulgaire papier toilette.

    Il serait à l’affût et se préparerait à nous imposer un troisième mandat en dehors de toute légalité constitutionnelle !

    Les prémisses ?   

    - le blocage en catimini d’un amendement au Protocole de la CEDEAO visant à bannir le troisième mandat en Afrique de l’Ouest ; (1)

    - le honteux « ni oui ni non » quant à la dissimulation d’une intention criminelle ; (2)

    - la mise en place d’un gouvernement dit « de combat » qui l’installe dans une logique de guerre contre l’opposition ; (3)

    - son refus d’identifier un candidat à sa succession à 13 mois de l’élection présidentielle ; (4)

    - l’accumulation d’un fabuleux trésor de guerre à coup de malversations, de détournements et de caisses noires ; (5)

    - les attaques contre les lanceurs d’alerte et les journalistes ; (6)

    - la vassalisation des corps de contrôle du processus démocratique et du maintien de l’ordre ; (7)

    - et maintenant une prise de parole orchestrée par les inévitables pousses-au-crime accrochés comme des sangsues à leurs privilèges indus et à leurs butins.

    Tout cela nous incite à suspecter une intention malveillante et criminelle : celle de violer la Constitution en toute connaissance de cause. (8)

    Le fera-t-il ? Tentera-t-il le troisième mandat ? Sera-t-il candidat en février 2024 ? Et ce malgré les échecs chez nous (Abdoulaye Wade) et chez nos voisins (Alpha Condé) ? Sans compter une opinion publique nationale largement hostile à un tel projet ? (y compris dans la diaspora)

    L’histoire se répète sous forme de farce, nous a dit Karl Marx. Malheureusement, notre président n’a pas lu Marx. D’ailleurs qui a-t-il lu (à part Paulo Coelho) ?

    Mais en vérité, cela dépendra de nous Sénégalais : de ce que nous attendons et exigeons du président de la République vis-à-vis de notre Constitution et de ce qui, par contre, peut être anticipé du président de BBY.

    Une Constitution est avant tout un engagement solennel qui maille toute une nation, qui fait de nous des citoyens et nous assigne une responsabilité individuelle et collective de respecter la loi et de faire en sorte que la loi soit respectée par tous. Au point où il nous est même exigé de dénoncer tout crime ou toute intention criminelle.

    Article 25-3 : « Tout citoyen est tenu de respecter scrupuleusement la Constitution, les lois et règlements, notamment, d’accomplir ses devoirs civiques et de respecter les droits d’autrui. Il doit veiller à s’acquitter de ses obligations fiscales et à participer à l’œuvre de développement économique et social de la nation ».

    Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, est un citoyen spécial car c’est à lui que nous avons confié la responsabilité suprême de protéger l’intégrité de notre Constitution, en notre nom à tous. Il n’en demeure pas moins un citoyen soumis comme nous tous aux édicts de la constitution et notamment en son article 25 précité. Et il le sait !

    Le président de BBY par contre est un citoyen tout au plus ordinaire, certains diront même limité quant à sa capacité en tant que président de la République à comprehender les défis complexes liés au sous développement de notre pays et à son laxisme complice par rapport à la corruption éhontée de son régime. Il aspire néanmoins, et cela devient de plus en plus clair, à prolonger indûment son séjour au Palais de l’avenue Leopold Sedar Senghor. Pathétique !

    Cela dit, le président de la République lui, sait pertinemment qu’il s’agit là d’un interdit absolu de notre Constitution comme il l’a écrit et comme il nous l’a dit lui-même à plusieurs reprises. Nous l’avons cru !

    Monsieur Macky Sall, un président de la République ne doit pas mentir. Ni se complaire dans une litanie de promesses jamais tenues. La parole d’un président est sacrée. Surtout en Afrique.

    Nonobstant les gesticulations des comparses du président de BBY et les contorsions intellectuelles de ses affidés, nous savons tous que nous avons rejeté la possibilité d’un troisième mandat anticonstitutionnel au Sénégal lorsque nous l’avons signifié sans ambages au président Ablaye Wade en 2012.

    Et ce avec la mobilisation d’opposants de taille dont le président de l’APR de l’époque, Macky Sall.

    Cherchez l’erreur !

    N’empêche, si nous devons recommencer soyons prêts à le faire.

    Monsieur Macky Sall, attention ! Un président de la République ne doit pas provoquer ses concitoyens et surtout sa jeunesse. Il leur doit respect et considération. Ce serait une erreur politique monumentale que de confondre patience et passivité. Qui plus est, nous avons par référendum en 2016, adopté des révisions à certains articles et alinéas de la Constitution dont la réduction de la durée du mandat, le nombre de mandats restant inchangé depuis 2001. Nous n’avons pas adopté une nouvelle Constitution qui prétendument remettrait les pendules à zéro. La Constitution de 2001 demeure donc toujours en vigueur avec l’interdiction d’exercer plus de deux mandats consécutifs quelque soient leurs durées. Nul n’est dupe.

    Que le président de BBY puisse estimer qu’il demeure l’homme indispensable pour mener le Sénégal vers « l’émergence », qu’il pense que son bilan doit lui valoir une exception à la règle, qu’il puisse s’inquiéter avec raison de son degré d’impunité après son second et dernier mandat, qu’il se soucie du sort futur de son entourage nous importent peu et je dirais même que ce sont des arguments irrecevables parce que hors sujet. Il ne peut tout simplement pas exercer de troisième mandat, sauf à violer l’esprit et la lettre de la Constitution et à commettre un crime contre la nation sénégalaise. Crime qui ne devra jamais rester impuni. Jamais ! Ni pour lui ni pour ses complices qui seront bien entendu les premiers à aller « brouter » ailleurs. Il nous faudra aller les débusquer dans leurs nouvelles prairies. Ils sont tout simplement toxiques !

    Monsieur Macky Sall, un président de la République ne doit pas ramer à contre courant de l’histoire, surtout à un moment où les peuples se lèvent pour écrire leur propre histoire (Amérique latine, Sahel, Iran,…). N’ayez aucun doute, le Sénégal s’inscrit dans ce mouvement global. Arrêter la mer avec ses bras ? Ou avec des fusils ?

    Allons nous permettre au président de BBY d’installer notre pays dans une instabilité sociale économique et politique du fait d’un troisième mandat illégitime imposé par la ruse, la duplicité et la force ? La nation sénégalaise fait face là à l’un des plus grand défi de son histoire démocratique récente car en Afrique, troisième mandat veut dire présidence à vie et autoritarisme, surtout lorsque le pétrole et la corruption sont au rendez-vous. Ne nous berçons pas de certitudes et d’illusions : les démocraties sont fragiles et ne sont pas uniquement menacées par des hommes en uniformes mais souvent par des hommes dits « forts » issus du processus électoral et qui se croient plus “malins”que leurs pairs ou prédécesseurs. Plus malin que le peuple ?

    Nous sommes donc tous interpellés et nous devons tous nous dresser pour briser dans l’œuf cette intention criminelle afin de protéger notre futur. Et imposer une fois pour toutes une norme consensuelle dont le non-respect a déjà causé la perte d’une dizaine de vies humaines.

    Combien d’autres ?

    S’il y a une chose que nous pouvons et devons laisser en héritage à nos enfants et petits-enfants, c’est au moins de maintenir intact cette aspiration à la démocratie et aux libertés politiques. Allons-nous permettre au président de BBY de nous entraîner dans une régression historique et nous rabaisser au rang de régimes archaïques tels le Cameroun, le Gabon, le Tchad, le Congo, la Guinée Équatoriale…? Bien sûr que non. Nous nous devons donc de rappeler au président de la République l’essentiel de son serment.

    Le serment est prêté dans les termes suivants :“Devant Dieu et devant la nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, de ne ménager enfin aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine”.

    C’est tout simplement son devoir, car la Constitution est au dessus du président. Qu’il se dévêtisse donc de ses habits de chef de parti et revêtisse pour une fois ceux du président de la République. Il serait temps.

    À ce titre, je lui conseille plutôt de s’investir dans la résolution des conflits en Afrique comme s’y attellent les anciens présidents du Nigéria Olusegun Obasanjo (en Ethiopie), celui du Kenya Uhuru Kenyatta (en RDC) et tant d’autres avant eux après l’accomplissement de leurs deux mandats. Ou de s’emparer de la problématique de la liberté de circulation dans notre continent ou d’autres éléments du plan Afrique 2063 de l’Union Africaine.

    Monsieur Macky Sall, oui il y a des missions élevées et dignes pour un président de Republique après son second et dernier mandat : se mettre au service de l’Afrique !

    L’alternative de forcer un troisième mandat le conduirait tôt ou tard à rejoindre la compagnie des "pestiférés" de l’histoire contemporaine de l’Afrique tels que Blaise Compaoré, Alpha Condé, Omar el Bechir, Hissen Habré, Hosni Moubarak, Idriss Deby, Ben Ali…

    Je répète : tôt ou tard. Vraiment, ça n’en vaut pas le coup !

    À part ça, bravo à nos chers Lions dignes fils du pays.

    (A suivre)

    Pierre Sané est ancien SG d’Amnesty International.

     
    Auteur

    En Décembre, 2022 (19:07 PM)
    Sonko saaye saaye kii dib saaye saaye moo di saaye saaye Sonko saaye saaye
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    Auteur

    Boy Dakar3

    En Décembre, 2022 (19:29 PM)
     En tout cas si cette information est averee, j'en ai fini avec les Sonko! Je peux accepter que tu refuses de repondre aux questions du parquet mais refuser de jurer le saint coran pour te laver, tu dis non, cela est inacceptable. J'espere que  Coura Macky raconte des histoires
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    Auteur

    Pape

    En Décembre, 2022 (19:31 PM)
    Arrêtez vos idioties

    Jurer sur le saint coran???

    Aliou Sall, le frère du président, a juré mais on sait très bien qu'il n'est pas clean dans cette affaire.

    Arrêtez vos histoires de jurer sur le coran, vous n'y croyez absolument à rien et vous parlez de coran.

    On comprend pourquoi le pays ne se développe pas.
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    Auteur

    Déception

    En Décembre, 2022 (19:36 PM)
    Depuis quand dans nos juridictions on fait référence au Saint CORAN ?

    Si la fille n'a pas de preuve, fermons ce dossier et ouvrons des enquêtes pour traquer les meurtriers des 14 innocents morts lors des manifestations de mars 2021.
    Auteur

    Pashtef

    En Décembre, 2022 (19:46 PM)
    La meutes pastéférien arrive, fuyez, fuyez lol............
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    Auteur

    Boy Dakar3

    En Décembre, 2022 (19:59 PM)
    Non j'avais tout simplement pris Sonko au mot. Il nous avait vendur le bon musulman pratiquant allant meme a dire qu'il se refuser de serrer la main des dames. Ecoutes je me fous royalement de macky sall et tout son simulacre d'opposition.  Tu vois comment c'est facile? Qui me dit que t'est un repondeur automatique de l'autre camp. 
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    Auteur

    En Décembre, 2022 (20:07 PM)
    Sonko moome merci. Quelqu'un qui n'a jamais rien dirigé dans sa vie et qui a du mal à faire décoller une commune n'est absolument pas capable de diriger un pays. On ne confie pas un avion à un cocher avec tout mon respect pour les charretiers. Qu'il apprenne déjà à savoir tenir son pantalon avant de prétendre à tenir un pays... Il y a des centaines de sénégalais plus méritants que lui et surtout plus capables, expérimentés et honnêtes. Nous n'avons pas besoin d'un menteur multirécidiviste. Le mensonge est la mère des péchés et celui qui te ment aujourd'hui te volera demain. D'ailleurs il t'a déjà volé ce qui est plus important en toi et c'est ta confiance 
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    Auteur

    Jfk

    En Décembre, 2022 (20:10 PM)
    "On peut tromper tout le peuple pendant un certain temps, on peut tromper une partie du peuple tout le temps mais nul ne peut tromper tout le peuple tout le temps." La thèse du complot a vécu et j'admets y avoir cru un temps. Mais je n'y crois plus. Sa stratégie de défense est un aveu en soi. Il s'est passé plus qu'un massage entre eux. Depuis mais amis de Pasteef me parle de montage vidéo pour incriminer Sonko et cette stratégie du tout est complot ne me convaint plus. Sonko a brûlé sa carrière pour les fesses d'une idiote.
    Auteur

    En Décembre, 2022 (20:19 PM)
    Macky rek pour un deuxième quinquennat.  A la limite Karim ou khalifa Sall. 
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    Auteur

    En Décembre, 2022 (20:20 PM)
    Adji Sarr a porter plainte contre Sonko pour viol et non pour autre chose avec comme conséquences 

    Sonko perd  son immunité de député 

    Accusé d'appel à l'insurrection 

    14 morts et dr nombreux dégâts collatéraux 

    Capitaine Toure radié 

    Mort de François Mancabou et la naissance de la farce spéciale 

    Arrestation de PAN 

    Deux agents de renseignement tues 

    Apres tout,au lieu d'apporter les preuves de son viol, juge fait du dilatoire pour demander s'ils ont eu des rapports sexuel?On s'en fout ce n'est pas un délit d'avoir des rapports sexuels hors mariage.Ce qui intéresse le peuple ce sont les preuves irréfutables qui établissent le viol le reste on s'en tape les couilles,il faut donner une bonne leçon à cette fille beaucoup de jeunes sont en prison parce accusé injustement de viol par des femmes comme Adji Sarr
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    Auteur

    En Décembre, 2022 (20:27 PM)
    Sonko c'est la poubelle. Il est tombé trop bas.  Le jour il promet à ses militants le changement radical du Sénégal avec virulence, la nuit il fréquente un lieu de débauche.

    C'est Adji Sarr qui a raison, Sonko est un ibandit nocturne.

    Il va payer cash son immaturité, son insouciance et son irresponsable.

    Dof la 
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    Auteur

    Pourriture

    En Décembre, 2022 (20:30 PM)
    Ordure Qu Allah nous en debarasse!
    Auteur

    En Décembre, 2022 (20:38 PM)
    Les faits sont têtus Adji n'a qu'à apporter les preuves de son viol,tout les reste n'est que layam layami,on attend toujours sont baptême depuis deux ans 
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    Auteur

    Force

    En Décembre, 2022 (20:57 PM)
    Dieu est plus fort que l'état 
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    Auteur

    H B

    En Décembre, 2022 (21:04 PM)
    J'entend parler de l'ignorance de A. Sarr et de l'inoportunité de jurer sur le coran.Ce que je constate c'est Sonko qui a été accueuilli par un marabout qui ne récitait des AVE MARIA,pendant que son accusatrice est arrivée le plus simplement .
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    Auteur

    En Décembre, 2022 (21:38 PM)
    Coura ndiaye dit coura maky Divoire de monsieur faye arrête deux fois pour vole à l'as Vegas 

    criminelle tait toit Sénégal reekk ngaa manaa nekk depute 
    Auteur

    En Décembre, 2022 (21:40 PM)
    Le viol est un crime celui qui est victime de viol doit emmener des preuves matérielles afin de traduire l'auteur dudit crime devant les juridictions 

    Ici on a encore vu  l'ombre d'une seule preuve apportée par la victime après deux ans de palabre 

    Si l'accusé n'était pas un leader politique de l'opposition il y a longtemps que cette affaire serait classée sans suite

    Mais je dirais honte à la magistrature sénégalaise qui a choisi de baisser la culotte plutôt que de dire le droit pour lequel elle est payée par nos impôts 
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    Auteur

    Reply Author

    En Décembre, 2022 (22:43 PM)
    Ne mêlez pas le coran à vos cochonneries. Foutez la paix à cet honnête citoyen.
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    Auteur

    Demba

    En Décembre, 2022 (23:41 PM)
    I really hate Coura Macky! Big liar !
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    Auteur

    En Décembre, 2022 (00:30 AM)
    Indi lene seni preuves mo gueune aye jure. Niakk ngene fayda torop te bou lene niou rouslo...Indi lene videos yi ak audios yi. 
    Auteur

    En Décembre, 2022 (00:58 AM)
    Personnellement,  je n'aimerais pas avoir une fille ou une sœur comme adji Sarr. Vraiment. 
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    Auteur

    En Décembre, 2022 (03:16 AM)
    Dans le bureau du juge adjasarr n'a bronché un seul mot toutes les questions posées diouf violeur mondial lui a interdit de répondre le juge lui a demandé où sont tes vidéos et photos elle dit elle en n'as pas coureu ndiaye doul kate vulgaire pute badio bou tass chauffeur de taxi analphabète tu ferais mieux de te taire juré n'est pas une preuve c'est trop facile tu fais du mal tu dis du mal tu as fait une sortie comme quoi tu as des preuves il fallait les donner a adjasarr domeram l'assemblée nationale n'a pas de problème c'est macky sall qui a des problèmes d'avoir amené une insulteuse de metier qui fait du bara mbaye a l'assemblée nationale toi et elhadiouf vous pouvez allez ensemble 
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    Auteur

    Khalasse

    En Décembre, 2022 (19:06 PM)
    Est-ce que Coura Macky était dans le bureau du doyen des Juges au moment de la confrontation? Parce que personne n'a dit ce qu'elle a raconté, même El hadji Diouf avocat de Adji Sarr !

    In fine, quelqu'un a des preuves de toutes sortes (vidéos, audios, etc), comme Adji Sarr, a-t-elle besoin de demander à son accusé de jurer sur le saint Coran d'avoir commis le viol avec menances de mort ?
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    Auteur

    Albouri

    En Décembre, 2022 (10:47 AM)
    Tu embêtes les gens avec tes accusations sans aucune preuve, tu as été bête pour une fille analphabète qui s'est laissée prise par le jeu d'intellectuels malhonnêtes , ingrats. Tes parents doivent te récupérer car la partie est completement perdue. Tu ne brilles que dans des contradictions et mensonges. Hier tu disais que tu as été enceintée, tu as été violée sur la table, dés fois à même le sol. Le certificat médical dit sans ambages que tu as perdu ta virginité depuis Jérusalem, durant les 48 heures qui ont suivi tes mensonges aucun rapport n'est noté, tu affirmes écrire le PV, devant le juge et les avocats de la défense, tu dis ne pas comprendre le français. Pas de preuve, devant le juge ,ni pour la défense, ton sale et farfelu avocat réclame un procès avec des preuves à l'appui, qu'il n'est à même de remettre au juge, en vue de ficeler un dossier pour un éventuel procès. Vous réclamez un procès au juge sur un dossier vide, qui va de facto, vers un non lieu. Adji Sarr est la risée du pays, tu es tombée bas , prise en otage par des farfelus qui n'ont rien à mettre sur la table, que la haine, la calomnie, le mensonge, une façon de vouloir détruire gauchement un homme en pleine ascension. Nous dirons fermement : " Waw ! Waw ! les chiens aboient, la caravane passe et repasse" L'on ne peut arrêter la mer avec ses bras. Pour terminer sur feu Ndiaga MBAYE" Soul keer douka teree fegne".
    Auteur

    En Décembre, 2022 (08:25 AM)
    Cette fille est fake; elle a mis de fausses hanches. Elle est coachée pour détruire un opposant politique et c'est extrémenet grave dans un pays qui se réclame de nation de droit et qui respecte ses citoyens.

    nous sommes devenus la risée du monde avec un complot flagrant très grave. comment peut accuser un homme de viol à 3 reprises, puis à 5 reprises, et dire haut et bas qu'on est enceinte depuis 18 mois et que rien de sérieux ne se passe du coté du procureur pour exiger de montrer où se trouve l'enfant qui se trouve dans son ventre?

    La gravité de cette affaire est sans précédent. le Sénégal ne mérite pas ce cirque 
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    Auteur

    En Décembre, 2022 (08:26 AM)
    Cette fille est fake; elle a mis de fausses hanches. Elle est coachée pour détruire un opposant politique et c'est extrémenet grave dans un pays qui se réclame de nation de droit et qui respecte ses citoyens.

    nous sommes devenus la risée du monde avec un complot flagrant très grave. comment peut accuser un homme de viol à 3 reprises, puis à 5 reprises, et dire haut et bas qu'on est enceinte depuis 18 mois et que rien de sérieux ne se passe du coté du procureur pour exiger de montrer où se trouve l'enfant qui se trouve dans son ventre?

    La gravité de cette affaire est sans précédent. le Sénégal ne mérite pas ce cirque 
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    Auteur

    En Mars, 2023 (11:00 AM)
    B­o­­n­­­j­­­o­­u­­­r, j­­e m'a­­p­­­p­e­­­lle Alisa, j'ai 21 ans) Dé­­­bu­t du mo­­­dèle S­­­E­­­X­­­E 18+) J'a­­ime êt­­­re photo­­grap­hiée n­­­u­­e) Veuil­lez noter me­s phot­os à l'adr­­esse su­iva­nte --> W­­W­W­.­­X­­­2­­­1.­­F­­U­­­N
    {comment_ads} W­­W­W­.­­X­­­2­­­1.­­F­­U­­­N
-->
Auteur

En Mars, 2023 (12:57 PM)
B­­­o­n­­j­­o­u­­­r, j­e m'a­­p­p­­e­­lle Alisa, j'ai 21 a­ns) Dé­bu­­t du mo­dè­le S­­­E­­X­­­E 18+) J'a­­­ime êt­­re pho­­to­­­grap­­hi­­ée n­­­u­­e) V­­­e­­­u­i­l­­lez no­ter me­s phot­os à l'adr­­esse su­­­i­­­va­nte >> W­W­W­.­­­X­2­­­1.­F­­­U­N id07417745

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