À Versailles, le président français a tendu la main à son homologue russe et lui a dit ses quatre vérités à la face du monde… En même temps.
"Macronmania" diront certains. Mais comment ne pas s'avouer bluffé par la performance d'Emmanuel Macron face à Vladimir Poutine, ce lundi lors de la conférence de presse commune à Versailles ? Le président français a tendu la main à son homologue russe et, dans le même temps, lui a asséné ses quatre vérités à la face du monde, comme peu avait osé auparavant.
Le "Forum du Petit Trianon"
La main tendue, Emmanuel Macron a annoncé le lancement d'un forum des sociétés civiles qui devrait permettre aux étudiants, aux chercheurs, aux intellectuels des deux pays d'échanger et de voyager plus fréquemment. Il souhaite appeler cette nouvelle instance le "Forum du Petit Trianon". L'idée, bienvenue, pourrait permettre de redonner corps à l'amitié entre les deux peuples, à condition toutefois qu'elle ne soit pas dévoyée comme "le dialogue franco-russe", lancé au début des années 2000 à l'initiative du président Chirac, qui n'est plus aujourd'hui qu'une officine de propagande pro-Kremlin.
"Organes de propagande mensongère"
Les quatre vérités, le jeune président français les a dites avec calme et fermeté. A propos des deux médias officiels à destination de l'étranger, qui, pendant la campagne présidentielle française, n'ont eu de cesse de propager des rumeurs nauséabondes contre le candidat d'En Marche !, Emmanuel Macron a été particulièrement cinglant. En présence du chef du Kremlin, dont le visage était plus que jamais fermé, il a martelé :
"Russia Today et Sputnik ne sont pas des organes de presse mais d'influence et de propagande mensongère."
Le nouveau chef de l'Etat a aussi évoqué le sort des personnes "LGBT" maltraitées en Tchétchénie. Et il a redit que, lors de leur premier échange téléphonique, il avait évoqué avec Vladimir Poutine les cyberattaques attribuées aux services secrets russes contre son équipe de campagne. Contraint de se justifier, le chef du Kremlin a grogné que tout ceci n'était que des inventions de journalistes, sans convaincre.
Emmanuel Macron évoque les persécutions LGBT en Tchétchénie devant un Vladimir Poutine impassible... pic.twitter.com/jtbdhH9MR0
— Brut (@brutofficiel) 29 mai 2017
Un nouveau test
Maître de lui face à un président russe visiblement mal à l'aise, Emmanuel Macron a donc trouvé le ton juste pour tenter de relancer, dans l'honneur, les relations entre l'Elysée et le Kremlin. Mais il y a fort à parier qu'avant d'entrer vraiment dans des négociations sur tous les sujets qui fâchent, de la Syrie à l'Ukraine, Vladimir Poutine aura à cœur de tester une nouvelle fois le jeune président. En terre russe, cette fois.
28 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2017 (19:05 PM)Tu un .....
Anonyme
En Mai, 2017 (19:05 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (19:12 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (19:32 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (20:09 PM)Poutineanonyme
En Mai, 2017 (20:37 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (20:42 PM)Diallo-diéry
En Mai, 2017 (20:53 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (22:50 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (23:14 PM)se macron la est trot surchargé et on le sent très bien de sa voix qui tremble
il n'est pas professionnel
putin is a mobb boss tu est trot petit devant lui.
Anonyme
En Mai, 2017 (23:54 PM)Pour appréhender la politique internationale, il faut vraiment s'investir dans une étude sérieuse de la géopolitique. Ne serait-ce que de la géographie. Pour ce faire, il faut commencer par éteindre les télévisions Atlantistes. Ce sont des jouets pour occuper les enfants, tandis que les grands s'occupent des choses sérieuses.
La Turrquie par exemple est un pays in-con-tour-nable : il suffit de regarder une carte pour comprendre. De même, pourquoi les USA sont toujours en Afghanistan depuis 16 ans maintenant.
Anonyme
En Mai, 2017 (23:55 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (00:02 AM)Le Président Macron avait dit qu'il entendait mener un politique étrangère Gaullo-Mitterandienne.
C'est à dire une politique indépendante des Etats-Unis et qui ne ferait surtout pas de la Russie un ennemi.
Du coté Russe, les enjeux sont hautement stratégiques. Vladimir Putin cherche un moyen de casser l'Alliance Atlantique qui est responsable de toutes les guerres dont nous sommes témoins depuis l'an 2000.
Il a déjà réussi à rétablir d'excellentes relations avec la Turquie. Le processus d'Astana (capitale du Kazakhstan) a été lancé avec : Russie-Turquie et Iran pour trouver une solution à la guerre contre la Syrie. Les Etats-Unis ont été admis comme observateurs. Les Russes étant toujours inclusifs en diplomatie.
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Die
En Mai, 2017 (00:05 AM)Die
En Mai, 2017 (00:05 AM)Die
En Mai, 2017 (00:05 AM)Die
En Mai, 2017 (00:05 AM)Die
En Mai, 2017 (00:05 AM)Anonyme
En Mai, 2017 (00:05 AM)Anonyme
En Mai, 2017 (00:47 AM)Charles de Gaulle : « L’Europe va de Brest à Vladivostock »
Emmanuel Macron : « je veux mener une politique étrangère Gaullo-Mitterandienne ».
C'est-à-dire une politique indépendante de Washington qui ne fait pas de la Russie l’ennemie de l’Europe.
Du point de vue russe, établir une relation de confiance avec la France est de la première importance.
Vladimir Putin veut casser l’Alliance Atlantiste responsable de toutes les guerres dont nous sommes témoins depuis l’an 2000.
La Turquie en est un exemple manifeste. Aujourd’hui elle travaille avec a Russie dans le processus d’Astana (capitale du Kazakhstan) pour la résolution de la crise syrienne. Russie – Turquie et Iran avec les USA qui ont été amis comme observateurs. En diplomatie, les russes sont toujours inclusifs dans la recherche de solutions. Leur équipe parle à tout le monde et privilégie les issues politiques et pacifiques. L’option militaire étant toujours un dernier ressort.
Alors qu’aux Etats-Unis, le mot diplomatie est inconnu. Regardez qui est leur Secrétaire d’Etat : un homme d’affaires CEO Exxon Tillerson. Avant John Kerry, ancien sénateur.
Anonyme
En Mai, 2017 (00:49 AM)Charles de Gaulle : « L’Europe va de Brest à Vladivostock »
Emmanuel Macron : « je veux mener une politique étrangère Gaullo-Mitterandienne ».
C'est-à-dire une politique indépendante de Washington qui ne fait pas de la Russie l’ennemie de l’Europe.
Du point de vue russe, établir une relation de confiance avec la France est de la première importance.
Vladimir Putin veut casser l’Alliance Atlantiste responsable de toutes les guerres dont nous sommes témoins depuis l’an 2000.
La Turquie en est un exemple manifeste. Aujourd’hui elle travaille avec a Russie dans le processus d’Astana (capitale du Kazakhstan) pour la résolution de la crise syrienne. Russie – Turquie et Iran avec les USA qui ont été amis comme observateurs. En diplomatie, les russes sont toujours inclusifs dans la recherche de solutions. Leur équipe parle à tout le monde et privilégie les issues politiques et pacifiques. L’option militaire étant toujours un dernier ressort.
Alors qu’aux Etats-Unis, le mot diplomatie est inconnu. Regardez qui est leur Secrétaire d’Etat : un homme d’affaires CEO Exxon Tillerson. Avant John Kerry, ancien sénateur.
Anonyme
En Mai, 2017 (01:10 AM)Charles de Gaulle : « L’Europe va de Brest à Vladivostock »
Emmanuel Macron : « je veux mener une politique étrangère Gaullo-Mitterandienne ».
C'est-à-dire une politique indépendante de Washington qui ne fait pas de la Russie l’ennemie de l’Europe.
Du point de vue russe, établir une relation de confiance avec la France est de la première importance.
Vladimir Putin veut casser l’Alliance Atlantiste responsable de toutes les guerres dont nous sommes témoins depuis l’an 2000.
La Turquie en est un exemple manifeste. Aujourd’hui elle travaille avec a Russie dans le processus d’Astana (capitale du Kazakhstan) pour la résolution de la crise syrienne. Russie – Turquie et Iran avec les USA qui ont été amis comme observateurs. En diplomatie, les russes sont toujours inclusifs dans la recherche de solutions. Leur équipe parle à tout le monde et privilégie les issues politiques et pacifiques. L’option militaire étant toujours un dernier ressort.
Alors qu’aux Etats-Unis, le mot diplomatie est inconnu. Regardez qui est leur Secrétaire d’Etat : un homme d’affaires CEO Exxon Tillerson. Avant John Kerry, ancien sénateur.
Anonyme
En Mai, 2017 (01:18 AM)Anonyme
En Mai, 2017 (01:21 AM)Charles de Gaulle : « L’Europe va de Brest à Vladivostock »
Emmanuel Macron : « je veux mener une politique étrangère Gaullo-Mitterandienne ».
C'est-à-dire une politique indépendante de Washington qui ne fait pas de la Russie l’ennemie de l’Europe.
Du point de vue russe, établir une relation de confiance avec la France est de la première importance.
Vladimir Putin veut casser l’Alliance Atlantiste responsable de toutes les guerres dont nous sommes témoins depuis l’an 2000.
La Turquie en est un exemple manifeste. Aujourd’hui elle travaille avec a Russie dans le processus d’Astana (capitale du Kazakhstan) pour la résolution de la crise syrienne. Russie – Turquie et Iran avec les USA qui ont été amis comme observateurs. En diplomatie, les russes sont toujours inclusifs dans la recherche de solutions. Leur équipe parle à tout le monde et privilégie les issues politiques et pacifiques. L’option militaire étant toujours un dernier ressort.
Alors qu’aux Etats-Unis, le mot diplomatie est inconnu. Regardez qui est leur Secrétaire d’Etat : un homme d’affaires CEO Exxon Tillerson. Avant, sous Obama (2012-2016) c'était John Kerry, ancien sénateur.
Hypocrisie Est Française!
En Mai, 2017 (09:31 AM)Anonyme
En Mai, 2017 (11:21 AM)Charles de Gaulle : « L’Europe va de Brest à Vladivostock »
Emmanuel Macron : « je veux mener une politique étrangère Gaullo-Mitterandienne ».
C'est-à-dire une politique indépendante de Washington qui ne fait pas de la Russie l’ennemie de l’Europe.
Du point de vue russe, établir une relation de confiance avec la France est de la première importance.
Vladimir Putin veut casser l’Alliance Atlantiste responsable de toutes les guerres dont nous sommes témoins depuis l’an 2000.
La Turquie en est un exemple manifeste. Aujourd’hui elle travaille avec la Russie dans le processus d’Astana (capitale du Kazakhstan) pour la résolution de la crise syrienne. Russie – Turquie et Iran avec les USA qui ont été amis comme observateurs. En diplomatie, les russes sont toujours inclusifs dans la recherche de solutions. Leur équipe parle à tout le monde et privilégie les issues politiques et pacifiques. L’option militaire étant toujours un dernier ressort.
Alors qu’aux Etats-Unis, le mot diplomatie est inconnu. Regardez qui est leur Secrétaire d’Etat : un homme d’affaires CEO Exxon Tillerson. Avant John Kerry, ancien sénateur.
Anonyme
En Mai, 2017 (11:22 AM)Lorsque Macron évoque de sujets fâcheux en conférence de presse, et brandit ses muscles. On le comprend, il veut impressionner les français et montrer qu’il tient tête à Valdimir Putin. Sérieusement, parler des chaînes de TV russes qui feraient de la propagande, sans preuve aucune, n’honore point le nouveau Président français. Lui, soutenu par 99% des médias en France.
Ceux qui connaissent Putin ont pu voir qu’il était vraiment déçu. Déçu car il veut vraiment travailler avec le nouvel exécutif français. Il aurait pu contredire son hôte, facilement comme il sait le faire. Non, il ne l’a pas gêné et l’a invité en Russie. Car c’est un travail de fond qui mérite d’être mené : convaincre le nouveau pouvoir français de mener une politique internationale indépendante et équilibrée.
Le problème de la Russie, ce sont les Etats-Unis. Non la France.
Anonyme
En Mai, 2017 (11:27 AM)Participer à la Discussion