Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, était l’hôte du Conseil économique, social et environnemental (Cese) ce lundi. Il a été auditionné par les membres de ladite institution dirigée par Mme Aminata Touré. Devant l’assistance, il a explicité sa vision sur la redynamisation du secteur privé national, la mobilisation et la transformation structurelle de l'économie dans un contexte de libre-échange continental.
D’emblée, Amadou Hott a indiqué que pour que nos entreprises locales puissent concurrencer d’autres entreprises dans le monde, il faudra davantage structurer le secteur privé national.
"Si nous voulons réaliser une transformation structurelle économique dans ce contexte de la Zlecaf, en termes de poids additionnel de croissance durable, d'emploi pour les opportunités d'affaires pour les petites et moyennes entreprises, nous devons construire un secteur privé fort, compétitif, mieux préparé et suffisamment outillé pour produire des champions nationaux prêts à aller a l'assaut des marchés extérieurs", souligne le ministre.
Amadou Hott reconnaît tout de même que la compétitivité du secteur privé ne peut se réaliser sans une augmentation de la productivité et la diversification de nos exportations. Et pour y arriver, le ministre estime qu'il "faudra un Etat encore plus stratège. Un Etat qui va recourir davantage aux partenariats publics-privés. Mais aussi un Etat qui va utiliser sa capacité d'endettement et sa relation avec les bailleurs pour soutenir massivement les partenariats publics-privés".
Le ministre de l’Economie n’occulte, cependant, pas les contraintes auxquelles le privé national fait face. Des contraintes liées au coût et à l'accès au crédit et à l'énergie.
«Il faut aussi une fiscalité simple et réduite», a-t-il ajouté.
À noter que la rencontre de ce lundi a pour thème "Quelle politique pour une plus grande compétitivité du secteur privé national et une mobilisation des ressources intérieurs indispensables à la transformation structurelle de l'économie dans un contexte de libre-échange continental ?".
1 Commentaires
Participer à la Discussion