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Sadomasochisme, partouze, bondage, sodomie, fétichisme. Les pratiques sexuelles sont de plus en plus sujet à polémique. Récemment, l’histoire d’une partouze entre un couple marié et trois femmes a fait les choux gras de la presse. Des pratiques libres le plus souvent, mais qui ne sont pas toujours sans conséquences sur la santé physique et mentale.
Source de plaisir dans le couple
Interrogée par Seneweb, la psychologue Yaye Fatou Diagne explique «qu’il arrive que des personnes soient tentées par certaines pratiques sexuelles pour pimenter leur vie sexuelle».
En effet, dans une interview accordée à «Top Santé», le Dr Sylvain Mimoun, auteur de “Sexe et sentiments” explique : «Qu'il s’agisse d’échangisme, de triolisme, de sexualité sadomasochiste, certains couples s’en trouvent revivifiés et sauvés. Ils retrouvent alors la complicité perdue.»
Néanmoins, cette recherche de plaisir est qualifiée de «déviante ou pathologique quand elle devient une obsession et la seule voie d’accès au plaisir», informe Yaye Fatou Diagne.
Découvertes et envie de liberté
Selon Maimouna Makoar Diouf, Sociologue, Spécialisée en famille, éducation et environnement africain, «les déviances sexuelles prennent place dans la vie de l’être humain durant l’adolescence le plus souvent. Ensuite, la personne grandit avec. Tout simplement parce que l’adolescence est une période de découvertes pour le jeune qui a aussi des envies de liberté».
La sociologue estime qu’avec le «délitement des liens sociaux, la nucléarisation de la famille, les jeunes d'aujourd'hui s'adonnent à toutes sortes de dérives : pédérastie, partouze, bondage. Avec l’âge, il est difficile de faire machine arrière».
Le partenaire devient un objet
Sur le plan psychologique, les pratiques sexuelles déviantes trouvent leur source, d’après Yaye Fatou Diagne, «dans leur dimension perverse, c’est-à-dire dans la considération de l’autre comme un objet». Ce, avec «souffrance psychique que cela engendre». Les risques sont nombreux.
Risques psychiques et physiques
Certaines pratiques sexuelles peuvent avoir des conséquences négatives sur la santé. Le docteur Abdoulaye Diop, Gynécologue renseigne que «les risques sont les maladies sexuellement transmissibles potentiellement acquises» via le contact sexuel et/ou via des rapports anaux non protégés.
Il ajoute que les dangers sont entre autres «les virus, bactéries et blessures pouvant être acquis lors des relations sexuelles. Telle que la fracture de la verge».
En ce qui concerne les relations à plusieurs, sans protection, «la femme peut être enceinte sans savoir qui est le papa de son enfant».
Psychologiquement, «il est encouru le risque d’addiction ou de dépendance. Il y a aussi le risque de la rupture de la relation et celui de la répression par la loi», dit Yaye Fatou Diagne.
En effet, certaines déviances sont strictement interdites par la loi et sévèrement réprimées.
5 Commentaires
Aie Maria
En Août, 2019 (15:03 PM)BEUG NAKO KHAM en tout cas...
Legui deflene onglet sou binde lecteurs yi diote notifications
Wakh Deug
En Août, 2019 (17:22 PM)Monsieur Vrai
En Août, 2019 (18:31 PM)Call Me Mofos
En Août, 2019 (19:51 PM)Toutes les formes de "deviances" si on peut les appeler ainsi ne sont que des manifestations epidermique d'une socité malades.
J'appelle tout le monde a regarder l'etude de John Calhoun sur la surpopulation chez les souris. Tout les problemes d'homosexualité de comportement sexuel no conforme a la "norme general " sont du a notre nouveau mode de vie. La surpopulation des agglomerations en est la seule cause, elle sont le signal que la societe envoi comme les reactions chimique du corps en activant la douleur pour signaler le danger. Il faut depeupler les quartier , donner de l'espace au gens , de maniere a ce que les mere ai le temps de soccuper de leur progeniture. Et aux pere celui de transmettre les basiques de la vie en societé.
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