
-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM, basée à Abidjan) a clôturé sa séance du mercredi 17 septembre 2014 en hausse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 271,80 à 273,27 points, soit une hausse de 0,54%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,60% à 256,30 points contre 254,77 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 849,08 millions de FCFA contre 353,67 millions de FCFA, mardi. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 6 223 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 210,52 milliards de FCFA.
Le
titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 2
173 297 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est SONATEL SN avec
407,33 millions de FCFA de transactions.
-PARIS-Les Bourses européennes ont
presque toutes terminé en hausse mercredi, dans l'espoir de voir la banque
centrale américaine maintenir un discours accommodant à l'issue de sa réunion. "La hausse du marché est liée à l'espoir d'un
discours accommodant de la Fed dont la réunion est l'un des événements majeurs
de la semaine", observe Alexandre Baradez, analyste chez IG France.
La Réserve fédérale américaine (Fed) conclut sa
réunion de deux jours par un communiqué à 18H30 GMT suivi par une conférence de
presse de sa présidente Janet Yellen. Les
investisseurs vont observer de très près toute indication donnée sur le
calendrier d'une éventuelle future hausse des taux, soulignent les analystes.
Mais "le marché se dit que pour l'instant la Fed n'a pas de pression
particulière pour remonter ses taux", selon M. Baradez, qui en veut pour
exemple la baisse surprise des prix à la consommation aux Etats-Unis en août.
La conclusion de cette réunion intervient à la
veille d'une journée chargée jeudi, avec le référendum sur l'indépendance de
l'Ecosse et le lancement du premier prêt exceptionnel et ciblé aux banques de
la zone euro par la BCE.
L'Eurostoxx 50 a augmenté de 0,49%. La Bourse de Paris a repris des couleurs (+0,50%),
après deux jours de baisse, l'indice CAC 40 gagnant 22,26 points à 4431,41
points.
Parmi les valeurs, Air France-KLM a pris 3,60% à 8,28
euros, alors que le Premier ministre Manuel Valls s'est prononcé pour la fin de
la grève des pilotes de la compagnie française, dont c'était le troisième jour.
Eramet s'est envolé (+10,53 % à 88,92 euros),
après un relèvement de recommandation par Exane-BNP Paribas.
Les valeurs minières ont profité de la
perspective de possibles injections de liquidités de la Banque populaire de
Chine. ArcelorMittal a gagné 3,07% à 11,43 euros et Aperam 4,39% à 27,33 euros.Les groupes de luxe ont souffert dans le sillage
du suisse Richemont. Kering a perdu 1,38% à 164,80 euros, LVMH 0,74% à 134,65
euros et Hermès 0,33% à 243,70 euros.
La Bourse de Francfort a avancé de 0,30% à
9661,50 points, après un recul de 0,28% la veille, tandis que le MDax des
valeurs moyennes gagnait 0,71% à 16'153,06 points. Le titre Adidas a bondi de 3,54% à 60,83 euros, porté
par des informations de presse selon lesquelles plusieurs investisseurs
étudieraient une entrée au capital de l'équipementier sportif.
L'assureur Allianz, qui a annoncé vouloir se
réorganiser dans l'assurance-dommages aux Etats-Unis, a progressé de 0,45% à
134,65 euros.
Le laboratoire Bayer a grignoté 0,09% à 106,15
euros, après avoir annoncé son intention d'investir 2,4 milliards d'euros de
2013 à 2016.
Lufthansa a perdu 0,64% à 13,18 euros, et
Deutsche Börse a reculé de 0,76% à 54,81 euros.
Seule exception à l'optimisme général, la Bourse de
Londres a fini en baisse (-0,17%), les investisseurs optant pour la prudence à
la veille de la tenue du référendum sur l'indépendance de l'Écosse.
L'indice FTSE-100 des principales valeurs a perdu 11,34
points à 6780,9 points. Parmi les valeurs, Smiths
Group a chuté de 6% à 1268 pence après l'annonce d'un recul de ses bénéfices
annuels. SABMiller a encore cédé 2,29% à
3577 pence, après un bond de près de 10% lundi sur des spéculations concernant
une possible offre de rachat de la part d'AB InBev.
Le Royal Mail a de son côté pris 3,52% à 429,6
pence.
La Bourse de Bruxelles a fini en hausse de
0,50% à 3183,39 points.
Le groupe de services aux automobilistes
D'Ieteren a progressé de 2,80% à 32,18 euros, suivi par le chimiste Solvay
(+1,72% à 121,05 euros) et l'assureur Ageas (+1,71% à 25,04 euros). Seules trois valeurs ont fini dans le rouge, dont
l'assureur Delta Lloyd qui a cédé 0,94% à 17,95 euros
La Bourse de Madrid a terminé en hausse de 1%
à 10'907,4 points, malgré la déception du marché face au résultat en baisse du
géant du textile Inditex (Zara). L'action
Inditex a plongé de 2,1%, à 22,82 euros, après la publication d'un bénéfice net
en baisse de 2,4% au premier semestre, en raison des taux de change et des
coûts d'ouverture de magasins.
Les principales valeurs bancaires ont en
revanche fini dans le vert: Santander a gagné 0,81% à 7,686 euros, BBVA 1,18% à
9,628 euros et CaixaBank 2,66% à 4,864 euros.
La Bourse de Milan a terminé en hausse,
l'indice FTSE Mib gagnant 1,55% à 21'112 points. World Duty Free a bondi de 4,75% à 8,815 euros, suivi
par UBI Banca, +3,87% à 6,57 euros et CNH Industrial, +3,63% à 6,275 euros.L'indice AEX de la Bourse d'Amsterdam a clôturé
en hausse de 0,11% à 417,84 points. Arcelor
Mittal a progressé de 3,07% à 11,43 euros. En revanche SBM Offshore a cédé
2,07% à 11,11 euros.
La Bourse de Lisbonne a clôturé en hausse de
0,68% à 5857,75 points, soutenue par le constructeur Mota Engil, qui a grimpé
de 5,23% à 5,17 euros. Le groupe de
télécommunications NOS a gagné 2,36% à 4,65 euros, tandis que Portugal Telecom
progressait de 1,12% à 1,80 euro.
La banque BCP a enregistré la plus forte baisse
de la séance (-2,15% à 0,10 euro) alors que sa concurrente BPI a clôturé dans
le vert (+0,87%, à 1,63 euro).
La Bourse suisse a terminé en hausse de 0,24%
à 8825,61 points.
Dans le secteur pharmaceutique, Novartis a
gagné 1,31% à 88,90 francs tandis que Roche grimpait de 1,19% à 280,80 francs,
dans l'anticipation de nouvelles données qu'elles comptent dévoiler sur des
anticancéreux.
Richemont, le numéro deux mondial du luxe, a en
revanche chuté de 4,11% à 84 francs, victime du tassement de sa croissance en
début d'exercice.
-WASHINGTON- La banque centrale américaine (Fed) a annoncé mercredi
une nouvelle réduction de son soutien monétaire à l'économie, qu'elle achèvera
fin octobre et laisse ses taux d'intérêts inchangés, proches de zéro.
Le Comité monétaire de la Fed (FOMC) continue de
promettre des taux au jour le jour inchangés pendant une période de temps
considérable après la fin des achats d'actifs, qui interviendra à sa prochaine
réunion fin octobre, indique-t-il dans un communiqué. Il note que l'inflation
demeure en dessous de son objectif à long terme de 2%. La présidente de la Réserve fédérale Janet Yellen
devait tenir une conférence de presse dans la foulée de la publication du
communiqué. La Fed a par ailleurs abaissé
sa prévision de croissance économique aux Etats-Unis pour 2014 et 2015 tout en
améliorant ses projections sur le chômage. Le produit intérieur brut du pays
(PIB) devrait ainsi progresser de 2,0% à 2,2% sur un an au dernier trimestre
2014, marquant un léger fléchissement par rapport aux 2,1% à 2,3% prévus en
juin, selon ces nouvelles projections trimestrielles.
Comme attendu, le FOMC a décidé de diminuer de
10 milliards de dollars supplémentaires ses injections mensuelles de liquidités
destinées à soutenir l'activité. La Fed
n'achètera plus que 15 milliards de dollars mensuels de titres, répartis pour
10 milliards en bons du Trésor et pour 5 milliards en titres adossés à des
créances hypothécaires. Le Comité a
également annoncé pour fin octobre la fin de ce troisième volet
d'assouplissement monétaire, démarré en septembre 2012. La Fed a donc décidé sans surprise de laisser ses taux
au jour le jour proches de zéro, comme ils le sont depuis fin 2008.
-NEW YORK-Wall Street a fini en légère hausse mercredi, emmenant
son indice vedette, le Dow Jones, à un nouveau sommet historique, encouragée
par l'annonce du maintien durable d'une politique monétaire très accommodante
aux Etats-Unis : le Dow Jones a gagné 0,15% et le Nasdaq 0,21%.
Selon les résultats définitifs, le Dow Jones a
avancé de 24,88 points à 17.156,85 points, un niveau jamais atteint auparavant
en clôture, et le Nasdaq de 9,43 points à 4.562,19 points.
L'indice élargi S&P 500 s'est apprécié de
0,13%, ou 2,59 points, à 2.001,57 points.
En légère hausse dès l'ouverture, les indices
new-yorkais ont accéléré leur progression à la suite d'un communiqué de la
Réserve fédérale américaine (Fed) globalement encourageant pour le marché des
actions, quoique peu surprenant.
Comme prévu, la banque centrale a annoncé
mercredi, à l'issue de deux jours de réunion, qu'elle continuait à réduire son
soutien, de 10 milliards de dollars, à l'économie américaine tout en maintenant
qu'elle ne relèverait pas ses taux avant une période de temps considérable.
Favorisant le crédit, leur maintien à des
niveaux proches de zéro depuis 2008 a beaucoup profité à Wall Street ces
dernières années.
En effet, des progrès restent à faire selon la
Réserve fédérale sur le marché du travail notamment, où elle pointe une
sous-utilisation des ressources, et sur le marché de l'immobilier. De même,
l'inflation reste inférieure à son objectif à long terme (2%). La Fed a
d'ailleurs abaissé sa prévision de croissance économique pour 2014 et 2015.
Wall Street réagit bien car (...) c'est un
communiqué qui ne fait pas de vagues même s'il laisse indiquer que la Fed a
conscience qu'il va falloir remonter les taux d'intérêt et commencer à préparer
le marché à cette idée, a réagi Gregori Volokhine, de Meeschaert Financial Services.
En effet, la perspective de remontée des taux a
été revue en hausse a noté Michael Gregory, de BMO Capital Markets. Selon les
estimations médianes des membres du Comité directeur de la Fed (FOMC), les taux
directeurs de la Fed devraient être de 1,38% fin 2015, contre 1,13% estimé plus
tôt, et de 2,88% fin 2016, contre 2,5%.
Ca n'a l'air de rien mais cela veut dire que
pour arriver à ce niveau en 2015, les taux qui sont aujourd'hui à zéro devront
augmenter de manière importante dès qu'un resserrement a été décidé, a commenté
M. Volokhine, ce qui donne une lecture de la confiance de la Fed en l'économie
américaine, a-t-il estimé.
Dans ce contexte, le dollar a nettement rebondi
mercredi, face à l'euro et au yen, face à qui il a atteint un nouveau sommet depuis
six ans.
Le marché obligataire a reculé, changeant de
direction après la Fed. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a avancé à
2,600% contre 2,589% mardi soir, et celui des bons à 30 ans à 3,364% contre
3,354% à la précédente clôture.
-YAOUNDE-L’aggravation
du déficit courant du Cameroun s’est poursuivie en 2013 de l’ordre de 3,6% du
produit intérieur brut (PIB) avec une baisse des avoirs extérieurs nets de 43,9
milliards FCFA, selon un rapport du ministère des Finances. La balance des
paiements a ainsi présenté un solde déficitaire de l'ordre de 43,9 milliards
FCFA l'année dernière, en réduction de 91,5 milliards FCFA par rapport à
l'excédent de 47,6 milliards FCFA enregistré en 2012.
Sur cette base, le déficit des transactions courantes s'est élevé à 557,2
milliards FCFA représentant une baisse de 3,8% du PIB, générant une baisse de
97,5 milliards FCFA sur les biens, 306,2 milliards FCFA sur les services et
303,9 milliards FCFA sur les revenus.
Le rapport fait aussi ressortir un solde commercial déficitaire de 1054,4
milliards sur les statistiques douanières, du fait de la baisse des
importations de pétrole brut, des carburants et lubrifiants, des hydrocarbures,
du clinker. A l'inverse, les exportations de pétrole brut, de bois brut, de
coton brut, de cacao brut et de la banane se seront inscrites à la hausse.
Hors pétrole et produits pétroliers, indique le rapport, le déficit est plus
élevé (1556,3 milliards FCFA) avec «une forte dépendance de la demande
intérieure aux produits importés».
Pendant la période étudiée, le déficit structurel de la balance des services
s'est détérioré de l'ordre de 50,7 milliards FCFA, résultant des postes
«transports», «voyages», «assurances» et «autres services aux entreprises». Le
solde des transferts bancaires et non bancaires, pour sa part, qui est resté
dominé par les envois privés de la diaspora, s'est inscrit à la hausse de
l'ordre de 16 milliards FCFA mais diminue fortement (31,1 milliards FCFA) par
rapport à 2012.
La balance des paiements enregistre toutefois un excédent des financements
extérieurs, en dépit d'une diminution de 31,1 milliards FCFA par rapport à
2012.
-WASHINGTON- La présidente de la Banque centrale américaine (Fed)
Janet Yellen a estimé mercredi que l'Europe continuait de faire peser un risque
sur l'économie mondiale. La
conjoncture européenne fait partie des risques qui pèsent sur l'économie
mondiale, a déclaré à la dirigeante de la Fed lors d'une conférence de presse à
Washington. Mme Yellen a plus précisément
pointé le très faible niveau d'inflation et la faible croissance économique
dans l'Union européenne, qui peine à se relever de la crise de la dette de
2010-2011.
Au deuxième trimestre, la zone euro a vu son
produit intérieur brut (PIB) stagner après une timide avancée de 0,2% au
trimestre précédent.
Afin de relancer l'activité et éloigner le
spectre d'une déflation, la banque centrale européenne (BCE) a encore abaissé
ses taux d'intérêt début septembre, et annoncé le lancement d'un programme de
rachats de produits financiers adossés à des titres de créances (ABS).
Nous espérons bien évidemment qu'ils vont
réussir à faire remonter la croissance et l'inflation, a poursuivi Mme Yellen,
ajoutant cela serait une bonne chose pour l'économie mondiale et pour les
Etats-Unis.
-NEW YORK-Les cours du pétrole coté à New York ont terminé en
baisse mercredi, pénalisés par une hausse surprise des stocks de brut aux
États-Unis la semaine dernière, et par un rebond du dollar après une décision de
la Réserve fédérale américaine. Le baril de
light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre a cédé 46 cents, à 94,42
dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
La baisse des prix du pétrole a été provoquée
aujourd'hui par la hausse surprise des réserves de brut aux Etats-Unis mais
aussi par le regain de vigueur du dollar en fin de séance, a noté John Kilduff,
de Again Capital. Selon les chiffres du département américain de l'Énergie
(DoE) publiés mercredi, les stocks de brut ont gonflé de 3,7 millions de barils
lors de la semaine achevée le 12 septembre, alors que les experts tablaient en
moyenne sur un recul de 1,2 million de barils.
Une hausse des réserves de brut américaines est
généralement mal reçue par le marché, car elle peut refléter une demande
énergétique moins vigoureuse que prévu aux Etats-Unis, le premier consommateur
mondial d'or noir.
Les réserves de produits distillés (dont le
gazole et le fioul de chauffage) ont elles augmenté de 300.000 barils, un
chiffre proche des attentes des analystes (+400.000 barils).
Les stocks d'essence ont de leur côté reculé de
1,6 million de barils, alors que les experts s'attendaient à ce qu'ils
ressortent inchangés.
En outre, selon le DoE, les États-Unis ont
produit quelque 8,838 millions de barils par jour (mbj) au cours de cette
semaine, un record depuis mars 1986, lorsque 8,939 mbj avaient été extraits.Cette abondance d'offre pèse fortement sur les
cours du brut à New York et à Londres depuis juin, survenant dans un contexte
de reprise économique mondiale chaotique. En
outre, en dépit de l'annonce du maintien d'une politique monétaire très
accommodante aux Etats-Unis, avec des taux d'intérêt restant à des niveaux
proches de zéro encore pour une période de temps considérable, le dollar s'est
renforcé à l'issue du communiqué de la Fed, après une réunion de deux jours de
l'institution. En effet, un dollar plus
fort rend plus chers les achats de brut libellés dans cette devise pour les
acheteurs munis d'autres monnaies.
-DAKAR-Le
projet d’amélioration de la compétitivité de la mangue sénégalaise (PACMS) d’un
coût de 1,399 milliard FCFA (environ 2,798 millions de dollars), a été approuvé
le 15 août dernier par le conseil du Centre intégré renforcé (CIR), une
initiative d’institutions internationales en faveur des pays les moins avancés,
a révélé mercredi à Dakar M. Jules Abraham Mbaye le point focal du CIR au
Sénégal. Selon M. Mbaye qui rencontrait la presse sénégalaise, le CIR a vu le
jour en 1997 lors de la première réunion ministérielle de l'Organisation
mondiale du commerce (OMC) à Singapour pour répondre aux besoins des PMA en
matière de développement du commerce. Les initiateurs sont le Fonds
monétaire international (FMI), le Centre du commerce international (CCI), la
Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement, la Banque
mondiale et l'OMC. « L'objectif visé à travers le PACMS est d'augmenter
l'offre exportable de mangues et de produits dérivés de qualité et diversifier
les marchés d'exportation à travers l'intensification de nouveaux débouchés au
niveau régional et international », avance M. Mbaye. Sur une production
de 120.000 tonnes de mangues, le Sénégal n'en exporte en moyenne que 10.000 à
11.000.
-ACCRA-Le
Ghana et une équipe du Fonds monétaire international (FMI) ont entamé des
négociations visant à rétablir l'équilibre fiscal dans le cadre d'un vaste
programme de réforme économique, a-t-on appris dans un communiqué rendu public
mercredi par l’institution financière mondiale.
Selon
le document, la mission du FMI, dirigée par M. Joel Toujas-Bernat, tient
actuellement des réunions avec des représentants du gouvernement, du secteur
privé et la communauté des bailleurs du Ghana, à Accra, jusqu'au 25 septembre
en vue parvenir à un accord sur le programme appuyé par le FMI. Le Ghana avait,
au mois d'août passé, sollicité l'assistance du Fonds monétaire international
pour résoudre ses problèmes budgétaires qui se sont traduits par une inflation,
un déficit budgétaire chronique et une monnaie qui a chuté de près de 40 pour cent
cette année.
Le Ghana a par le passé été un modèle en Afrique de l'Ouest pour ses taux de
croissance économique soutenue à la faveur de ses exportations d'or, de pétrole
et de cacao et grâce à sa stabilité démocratique.
Les récents soucis financiers que connait ce pays d'Afrique occidentale sont le
signe d'une économie déséquilibrée, indique-t-on.
2 Commentaires
Zerohedge
En Septembre, 2014 (06:04 AM)Quelle est la signification de ce paragraphe? Comment concevoir une amelioration de l'emploi aux Etats-Unis sans un impact sur la croissance? La majorite des economistes predisent une croissance de 3% a 3,5% pour le troisieme trimestre. Le differentiel de prevision entre les economistes est negligeable car les hypotheses sont les memes. En general le taux de croissance du PIB au quatrieme trimestre doit plus robuste ou au moins egale au precedent. Ce sont les fetes de Noel et du nouvel an qui commencent le jour apres "Thanksgiving" ou "Black Friday". C'est la periode ou les menages depensent sans compter et les comptes de certaines entreprises sont supposes changer de "red" a "black" ou de negatif au positif. Avec 1Q14 a -2,1%, 2Q14 a 4,2%, 3Q14 a 3,5% et 4Q14 a 3,5% le taux de croissance du PIB pour 2014 sera de 2.25% au pire des cas ou au minimum.
Zerohedge
En Septembre, 2014 (07:23 AM)Participer à la Discussion