Au Mali, la Cour constitutionnelle a débouté la Référence syndicale des magistrats (REFSYMA) et l’Association malienne des procureurs et poursuivants (AMPP) dans sa décision du jeudi 25 avril dernier. En effet, ces deux organisations avaient introduit un recours auprès de la haute juridiction pour lui demander de constater le « vide institutionnel » et la « vacance de la présidence de la transition militaire » au Mali.
Requête « irrecevable »
Dans son arrêt, la Cour constitutionnelle a déclaré « irrecevable » cette requête. Elle estime que les associations requérantes aux termes de l’article 7 nouveau de la Charte de la transition « n’ont pas qualité à saisir la Cour pour faire constater la vacance de la présidence de la transition ». La haute juridiction indique qu’une telle demande devrait venir du Premier ministre ou du président du Conseil national de transition (CNT).
Inutile de rappeler que le Premier ministre Choguel Maiga et le président du CNT Malick Diaw sont tous acquis à la cause du président de la transition Assimi Goita. Il n’a donc aucun souci à se faire.
La période de la transition s’est officiellement achevée le 26 mars 2024. C’est d’ailleurs pourquoi les deux associations ont saisi la Cour constitutionnelle.
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