Parlement de la CEDEAO : les députés sénégalais vont défendre les questions de sécurité régionale

Les députés sénégalais qui sont élus vendredi pour représenter leur pays au Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ont assuré qu’ils vont surtout défendre les questions de sécurité de la sous-région et celles liées aux politiques d’intégration communautaire.

Lors d'une session extraordinaire, la 12-ème législature de l’Assemblée nationale a élu ses représentants au Parlement de la CEDEAO. Le groupe Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) a proposé et fait élire les candidats Moustapha Cissé Lô, Ibrahima Sall, Souleymane Ndoye, Aissatou Sabara et Doudou Issa Niasse. Cette liste de titulaires est suivie d’une autre, composée de cinq suppléants de BBY : Seydou Diallo, Mamadou Badji, Sadio Dansokho, Diya Kanté et Ndiollé Diouf. Le groupe des ‘’Libéraux et démocrates’’ a proposé Mamadou Lamine Thiam pour occuper le siège restant. M. Thiam a comme suppléante Awa Diop. 

‘’La CEDEAO, à travers son Conseil de sécurité, abat un travail extraordinaire sur les questions de sécurité douanière, mais aussi sur celles liées à la sécurité de la défense. Nous allons œuvrer à ce que la paix revienne dans la sous-région’’, a soutenu Moustapha Cissé Lô, tête de liste des parlementaires sénégalais au Parlement de la CEDEAO. ‘’Que ça soit au Mali, en Guinée-Bissau et un peu partout, la paix doit régner dans l’espace CEDEAO’’, a ajouté M. Lô pour qui les questions d’intégration restent une priorité. ‘’Je connais bien le président du Parlement de la CEDEAO pour avoir défendu le Sénégal à travers des politiques d’intégration et de la libre circulation des personnes et des biens’’, a expliqué M. Lô qui fait son comeback dans l’institution parlementaire sous-régionale. 

De même, Mamadou Lamine Thiam reste préoccupé par les enjeux sécuritaires. ‘’La question des armes légères est une chose sur laquelle je vais particulièrement travailler, les trafics humains, les trafics de drogue'', a-t-il dit ''C’est pourquoi, la sous-région est assez importante pour la mise en commun de nos politiques et de protection de nos frontières. Le travail est assez large et cela permet d’harmoniser les climats politiques au niveau communautaire’’, a ajouté M. Thiam.