
379 registres ont été officiellement remis jeudi aux délégués de quartier et responsables de structure de santé du département pour faciliter la déclaration de naissances. Cette initiative du service du développement communautaire du département de Rufisque qui octroie à chaque quartier son propre registre vise à régler le problème de la déclaration des naissances.
«C’est quelque chose d’important dans la mesure où les responsables qui détiennent les registres vont participer à faciliter l’enregistrement des naissances, ce qui a toujours été un problème dans beaucoup de localités du pays», explique Ndèye Madjiguène Diagne, représentante du préfet à la rencontre. Secrétaire de l’arrondissement de Rufisque-Est, Madame Diagne a aussi rappelé que la gestion du registre n’accorde pas le statut d’officier d’état civil à son gérant. «Les délégués de quartier ne sont pas officiers d’état civil. On leur remet les registres juste pour faciliter l’enregistrement au niveau des quartiers», avise-t-elle, soulignant aussi «qu’il y aura une harmonie parce que les délégués vont travailler en parfaite collaboration avec les officiers d’état civil, les infirmiers chef de poste, les médecins chef de district». Il est, pour ce faire, prévu des séminaires de formation pour expliquer davantage les détails pratiques d’utilisation des registres. Ce que ne manque pas de préciser Khoudia Thioune Sarr, point focal institutionnel du Comité départemental de protection de l’enfant (Cdpe). «On a eu déjà à former dans le cadre de l’installation des comités communaux de protection de l’enfant, mais on va continuer et aller jusqu’au niveau des quartiers. C’est surtout pour renforcer les délégués de quartier et les parents qui sont intéressés par la déclaration automatique des enfants», note-t-elle. Toujours à l’en croire, un second plan qui va être démarré probablement en juin va se rapprocher plus des délégués de quartier pour mieux les outiller, les renforcer par rapport à l’inscription et à l’enregistrement dans les registres. Loin d’une innovation, la pratique existait déjà dans le temps. Un fait rappelé au cours de la rencontre par des délégués de quartier, magnifiant la nouvelle mission à eux dévolue.
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